Journal des Mines (1803-04, volume 15)
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DE =stress ESPÈCES DE TALCS.
ANALYSES COMPARES
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analyse, on ne trouve 'igue 93 parties , savoir : 1°. En silice. . 20. En alumine.
3.. En chaux.
40. En fer oxydé.
5.. En eau
'
.
56 29. 2
i 5. 93.
Cette perte- considérable, et qui n'est pas or-
dinaire dans ces sortes d'analyses faites avec soin, m'a fait soupçonner que le talc compact,
pierre, de tard, contenait quelqu'autre principe que les moyens employés n'avaient pu
faire découvrir. En conséquence, j'en ai traité roc parties en poudre fine, avec de l'acide sulfurique Concentré. Après avoir fait bouillir pendant deux heures , j'ai 'fait dessécher le mélange, j'ai lessivé le résidu avec de l'eau distillée , et j'ai faitéva'Forer la lessive. Au bout de quelques jours j'ai obtenu 36 parties d'alun cubique ; par une seconde évaporation, l'eau m'en a encore fourni 3.5 mêlées de quelques aiguilles de sulfate de chaux. Comme la pierre ne me paraissait qu'incomplètement décomposée , -je l'ai pulvérisée de nouveau, et traitée comme la première fois. En réunissant l'acide qui m'avait servi à cette opération avec Peau-mère de la première, j'ai eu encore 15 parties d'alun , ce qui fait en. tout 6o. >Ainsi comme j'a employé ici de l'acide
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sulfurique très-pur, et que je n'ai pas ajouté de potasse à la dissolution , il est évident que la pierre de lard contient une certaine quantité de cet all(alif:et que cette substance est la cause de la perte .que j'ai eue dans la première ana. lyse. Cependant les 63 parties d'alun ne représentent pas tout- à-fait sept parties de potasse, mais la pierre étant très-silice-Lise , il est vraisemblable que la totalité n'en aura pas été extraite, quoique j'aie fait bouillir l'acide sulfurique à deux reprises différentes avec la pierre. La pierre de lard est donc composée :
1.. De silice
2°. D'alumine. ..... De chaux De fer 50. D'eau 6.. De potasse.
56. 29. 2.
I. 5. 7.
loc.
M. Klaproth , par l'analyse qu'il a faite de cette pierre , n'y a point trouvé de potasse, mais la quantite d'eau qu'il porte à io pour roc, et la perte de deux et demi qu'il a éprouvée, remplacent justement la perte que j'ai eue. D'après cela , il est à présumer que c'est plutôt par supposition que par l'expérience directe,
que M. Klaproth a évalué l'eau dans cette
pierre ; car, quelque vive qu'ait été la chaleur à laquelle je l'ai exposée, elle n'a jamais perdu plus de 5 pour roc.
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