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Journal des Mines (1803-04, volume 15)

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NOUVEAU 34.*CANtsmn

l'équilibre entre les cables dans tous les iristans, comme il est aisé de s'en convaincre, considérant que quand les deux tonnes sont à la même hauteur dans le puits, et que les.deux cables ont un égal poids, l'équilibre est rompu par tout le poids de la petite chaîne. On se servait autrefois aux mines de Harra-

POUR CONTRE-BALANCER LES CABLES, etc. 263

nisme en conservant cette roue dans la position. où elle était. On diminuerait beaucoup les frottemens , si

l'on plaçait la grande roue horizontalement, l'aide d'une roue d'angle, de manière cue son poids portât entièrement sur le pivot c.e l'extrémité de l'axe.

Ion du moyen suivant pour contre-balancer les)

cables : un poids était attaché à la circonférence d'une grande roue qui engrenait dans.

un pignon adapté au bout de l'axe du tambour. Ce mécanisme était disposé -de manière 1°. que le poids arrivait au point le plus bas;de sa course, lorsque les deux tonnes étaient à la: même hauteur dans le puits ; et 2°. qu'il s'élevait ensuite jusqu'à ce qu'il efit décrit un quart

de cercle, ce qui avait lieu quand une des

tonnes était parvenue au haut du puits. est aisé de voir que ce contre-poids n'agissait pas d'une manière uniforme , et qu'il servait à peu de chose. Aux mines de Réaion, déjà, citées plus haie, on a établi, il y a quatreou cinqans , un contrepoids de l'invention de M. Jeffreys ; ce contre-

poids est construit à-peu-près sur les mêmes principes que le mien ; mais cependant il en 'diffère, en ce que la chaîne du contre-poids

descend immédiatement de la roue sur laquelle -elle s'enveloppe, et que le contre-poids se meut clans une coulisse.

Quand je proposai la construction de mon nouveau contre-poids à Harraton, on y faisait usage du contre-poids décrit ci-dessus , et la. roue dentée était placée immédiatement audessus du pignon ; j'ai changé tout le méca7

Explicatiorz de la Planche IV.

J'if sont les différentes parties du clrAssis. Une machine à vapeur est supposée faire

tourner le tambour a par le moyen d'une manivelle adaptée au bout d. e est la roue du volant. rr sont les cables qui descendent dans la mine. le Quand la machine est en tambour a tourne sur son axe,mouvement' le pignon fait

tourner la roue g, et la chaîne c qui porte le poids

s'enroule sur une des courbes kk.

Lorsque la roue G est tournée de manière que la chaîne fasseun angle droit avec le bras y,

le poids w agit avec la plus grande force , et la différence des poids des cables est la plus grande.

Les courbes kk sont formées de pièces de charme , solidement attachées aux bras de la roue g; une gorge est creusée sur leur épaisseur, pour empêcher la chaîne de s'échapper. La forme des courbes kk doit être telle, que lorsque la roue g est en mouvement, toutes les perpendiculaires menées de son centre sur la 11.- 4