Journal des Mines (1803-04, volume 15)
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SUR L'ORIGINE DE DIVERSES MASSES
ce dont globe de feu semblait être immobile,sinon que
on ne peut cependant rien conclure , la l'oeil de l'observateur était précisément dans -direction du mouvement de ce globe. Quelques autres ont paru éprouver une espèce de rota-
tion sur leur axe, tels que ceux du 9 .février 1750, et du 23 juillet 1762. (b) Nous avons déjà parlé de leur grandeur ,apparente ; puant à leur forme, le plus grand nombre d'entr'eux en changent souvent, pa,raissant tantôt arrondis tantôt allongés. Ils traînent ordinairéinent après eux une queue,
que leur mouvement rapide fait probablement paraître encore plus longue 'qu'elle ne l'est réellement, de la même manière que lorsqu'on On a pluagite rapidement 'un charbon ardent.séparer du de petits globes se sieurs fois vu. Tantôt suivre dans son cours. plus- grand, et le l'explosion , tanles .fragmens tombent après leur route les uns tôt ils paroissent poursuivre près des autres. (c ) Leur lumière, d'un blanc éblouissant, est toujours très-Vive, et surpasse de beaucoup solaire. celle de la lune, sans égaler la lumière Les observateurs la comparent, "les uns à celle du fer rougi à blanc , les autres à celle du camphre enflammé. Les globes du 26 novembre 1758 et du io mai 1760 qui parurent en plein jour, étoient d'un vif éclat , quoique le temsfât très-clair. Quelquefois cette couleur blanche tire sur le bleu, ce dont on a un exemple dans le bolide du 18 aôût 1783. On a ordinairement remarqué que leur lumière étoit très-inégale ob:et très-changeante , de sorte qu'on pouvoit la 'matière qu'ils server le bouillonnement de
DE FER NATIF, Cte.
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renfermoient. Ils ont-effectivement l'apparenee d'un corps enflammé ; ils jettent ordinairement de la fumée, des étincelles et des .flammes, ,quelquefois par des Ouvertures, tel _qtle celui
observé en Italie en 1719. La huilière de laquelle est , presque toujours, un peu moins
vive que celle du noyau. La masse entière raît le plus souvent enveloppée d'une espècepa de brouillard blanchâtre, ce qu'on a aUssi remarqué dans les fragmens qui, aprèsl'explosion, continuent quelquefois d'avancer les uns près des autres.
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(d) Ceux'clont on apu observer la hauteur perpendiculaire, étolent toujours très-élevés. D'après le calcul de la parallaxe, on a trouvé que le globe de feu du 21 mai 1676, étoit élevé d'au moins 38 milles italiens ( 9 milles 1; 'allemands) ; celui du 31 juillet 1708 de 4o à 5o milles anglais (9 à ii milles allemands) celui du 22 février 1719 de 16 à 20 milles pas ;; celui du 17 mai 1719, de .64 'milles allemands .ou géographiques ; celui du 26- novembre 1758
d'abord de 90 à.loo mille anglais (19+ à 22 milles allemands), et ensuite de 26 à 32 (5 à 7).; celui du 23 juillet 1762, de 19milLes allemands qu'on l'aperçut pour la .preinière fois, et hirsde 4 lorsqu'il se dissipa;, celui du 17 juillet 1771 d'abord de 41,076 toises , et lors de sa. destruetion , de 20,598 toises, celui du 3É octobre 1779 ,,Clans l'AmériqUe.septentrionafe , de 61 milles anglais (13 milles allemands); celui du 18 août 1783, avait, en Angleterre, 55 à .Go milles anglais d'élévation , mais ,indins en .France 5 enfin celui du 4 octobre 1783, avait