Journal des Mines (1803-04, volume 15)
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DE FER NATIF, DE DIVERSES IIASSES
292 SUR L'ORIGINE 40 à 50 milles anglais d'élévation
(9 à ii
milles
allemands. )
avec un grand (e) La propriété d'éclater essentielle , et toutes les leur être
briiit paraît fait mention on peut être fois qu'on n'en a pas provient de l'éloiun assuré que cette omission tantôt en robservatienseulement gnement " lieude tantôt bolide éclate en entier, aussi les fragmens éproupartie ; quelquefois C'est pour cela vent une nouvelle détonation. seule explosion , tanqu'en entend tantôt une ressemblent à des tôt deux. Ces explosions sont suivies quelquefois d'obsercoups de canon, et de roulement. Beaucoup d'une espècetrouvé ressemblait que ce dernier comparent, vateurs ont d'autres le , au bruit du tonnerre chariots sur un de plusieurs soit au roulement fait en remuant un pavé, soit au bruit qu'on fracas a quelquefois été grand tas d'armes.lesLeportes , les fenêtres , et si violent , que entières étoient ébranlées. même les maisons entr'autres , le 21 mai 1676, Cela est arrivé le 3 mars 1756, et le 17 juilseptentrionale , on le 17 mai 1719 'l'Amérique Dans 1771. let qui éprouva trois vit le 10 mai 1760 , un globe entendues dans pluexplosions , qui furent entr'eux de 8o milles ansieurs lieux éloignés explosion. du 24 novembre glais. Une autre des lieux éloignés de 200 1742 , le fut dans 1762, anglais , et celle du 23 juillet allemands, à milles
de 2o milles à une distance où le bolide creva. Lors compter du lieu bien que lors de celui du aussi près de de ce météore, le bruit se fit entendre 18 août 1783, dans des lieux 10 minutes après l'explosion
etc.
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éloianéS. Selon diVei;ses relations ; bn a quelquefois senti peu de teins après un è odeur de
soufre. Lors de quelques: bolides tels que ceux de 1676 et de 1762 , on entendit outre l'explosion e avant qu'elle eût lieu , une:es-
pèce de sifflement occasionné par leur passage au travers .de l'atmosphère. Nous avons (474 cl^ dessus que les fragrnebs paroissent ordinairement tomber ou côntinuerleur chemin ensemble, et q u'ils épreuvent quelquefois une-nouvelle détonation. Beaucoup d'observateurs ne parlent cependant païcle ces circonstances, et
paraissent plutôt croire que ces globes n'ont fait pie se dissiper ot'éteindre , ce qui: provient indubitablement de ce que cetteemasse gonflée et dilatée comme une vessie , par la chaleur et par les -fluides, élastiq-ues que la Chaleur y développe
se divi`se en plusieurs
autres d'une densité plus forte , rnai qui
échappent à l'oeil par leur petitesse;:d'ailleurs
l'observateur est ordinairement trop occup de ce qui se passe -..du lieu de l'explosion;, pour qu'irpuisS6L faire attentionzriàe ce que deviennent ces petites -niasses. Au 1içuoù ces bolides avoienti éClatési' on a quelquefois vu, peu d'iristans après, un: brouillard foiblernent lumineux formé probablement par 'les fluides élastiques qu'ils renfermaient auparavant:
et qui ne peuvent, à raison de leur- peu de densité, se mouvoir aussi rapidement que les
matières plus pesantes et tenaces dont leur enveloppe est composée.
(f) Les observations s'accordent à attribuer
aux bolides une grandeur considérable, quoique on ne puisse pas espérer beaucoup d'exactitude
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