Journal des Mines (1803-04, volume 15)
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S1Tlit.il,'ORIGINE DE DIVERSES 1\1SSES
DE FER NATIF, etc.
dans 'cis déterminations vagues. La rapidité
3o inities anglais ; celui du 23 juillet, 1762,10 mille toises ; celui du 17 juillet 1771, lieues ; celui du 18 août 1783, de 20 à 4d1' milles anglais, selon les observations faite S en Angleterre , et seulement 1052 toises selon celles faites en France, mais dans lesquelles les nombres paraissent généralement trop foibles enfin celui du 4 octobre 1783, 12 milles an-
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aVeè falp . elle un:météore passe devant les yeux; Pi'errnet pas de le mesurer régulièrement ; à.-
peinea-rbon le tems d'estimer à l'oeil sa grandeur apparente qui, comparée avec sa distance, peut seule donner sa :Vraie grandeur. On estifi-161i que le globe de feu de 1676 aVoit enVircm un mille italien dans sa plus grande diMension , et la moitié -autant dans la phis pefile. On évaluait le diamètre de celui de 1719 356o pieds. Celui de 1758 avait ; à.6-1 de milles anglais,; celui de 1762 au moins 5o6 toises; celui dii17 ftullet 171 plus, de 5oo toises, celui moins deux milles anglais dans sa moins de 177 plus \petite dimension ; quant à celui du 18 août 1783, sa inolfulre, dimension était de
i1lé1iglas ; la plus grande de ià 2:
Se16±1
les Ctiifie"VatiODS françaises, ce globe n'aurait i6 pieds de.diarriétrei mais on à
Mari& ;tavec raison que; ce nombre pèChé plutôt*ardéfaut que par excès. (g)Danscreelques cas, la durée ;de ces météores n'a:Paru être que d'environ là secondes , mais2é1Pe;est ordinairement d'une demi-minute , quelquefois même de pluou sieurs Minutes.
(h) Leur rnouvenient_ est si rapide, qu'il
égale quelqitefois celui de la terre ou d'autres 'corps célestes ; une aussi grande vites:se et une
'directirSi? aussi oblique ne peuvent êtize causée
par l'attraction seule de la terre. ,Celui du 21 .une seconde , au mai 1676 parcourait milles italiens ( de mille 1110111S e
'Ma *ne) -; "Celui du 17;mai i719, au moins cinq milles alleMands ; celui du26 novembre 1758,
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glais.
S. III. Récit de quelques observations. Parmi le grand nombre d'observations faites en différens teins sur ces météores , je ne choisirai que quelques-unes des principales, qui ser-
viront de preuves à ce que j'ai dit dans le S. précédent, et' que j'ai cru devoir ranger par
ordre chronologique, afin qu'on puisse retrouver plus aisément chacune d'entr'elles. J'ai déjà dit qu'il falloit exclure absolument
celles qui ne sont point relatives à de véritables bolides, mais à d'autres météores lumi-
neux que l'on a confondus avec eux. Il eest
aussi glissé plusieurs illusions, d'optique dans les observations qui ont véritablement rapport aux globes de feu. Je citerai pour exemple l'er-
reur de ceux qui jugeant a l'oeil l'éloignement de ces masses, le croyaient beaucoup
moindre qu'on ne l'a trouvé ensuite par le calcul. Il était presque impossible à la plupart des observateurs de ne pas commettre cette erreur au sujet d'un: mé té ore qui passe devant les yeux
avec une telle rapidité, sur-tout ces observateurs n'étant pas toujours physiciens.
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