Journal des Mines (1803-04, volume 15)
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MASSES SUR L'ORIGINE DE DIVERSES
d'abord ressemquelques secondes, paraissant étoile tombante, et augmentant bler à une Blagdans sa descente. beaucoup de grosseur So den estime son élévation à 4o ou milles par rapidité à 12 de ces
anglais, et sa seconde.
systèmes proposés S. IV. Réfutation de divers
jusqu'ici.
sait avec cerJusqu'à présent tout ce qu'onà quelques notitude sur les bolides se réduit , à ma tices historiques , sans que personne expliquer , d'une ait encore pu
connoissance , météores. manière satisfaisante , la cause de ces systèmes quels sont les divers Voici à-peu-près des physiciens. cru que les bo(I.) Plusieurs d'entr'eux ont que les aurores même origine lides avaient' laattribuaient lumière zodiaà la boréales qu'ils principalement sur ce cale: Ils se sont fondés dirige du
d'en.tr'eux se qu'un grand nombre de ces globes, que nord au sud. Les exemples précédent , prouvent le 5. j'ai rapportés dans les points également vers tous qu'ils se dirigent plus frésont pas de l'horizon, et qu'ils ne de tout autre ; ce quens du côté du nord que cette opinion ils qui suffit peur réfuter des aurores boréadiffèrent d'ailleurs trop caractères, tels que leur les par leurs divers forme déterminée, et lumière plus vive, leur qu'ils lancent, par la fumée et les étincelles grand bruit, etc., par leur explosion avec un pour
DE FER NATIF, etc. 35 pour qu'on puisse , avec la moindre vraisemblance , leur attribuer la même origine. ( II. ) Vassali-Eandi les regarde comme produits par la matière électrique passant d'un lieu de l'atmosphère qui en est surchargé dans
lin autre qui en contient moins. Il défend Cette idée dans son Me/noria sopra il bolide, publié en 1787; ouvrage dont j'aurais volontiers fait usage si j'avais pu me le procurer,
aussi bien que dans les Lettere fisico-meteoro-
Loo-je/Le de' celeberrimi Fisici Sennebier,Sausb
sure, e Toaldo , con risposte di 4. M. Vas-
sali.
, 1789, in-8°.
Voici, selon moi, ce qu'on peut objecter contre ce système ingénieux. a) Il ne peut y avoir d'éclair ou d'étincelle
électrique que lorsque là matière électrique, accumulée dans Un corps conducteur, passe dans un autre corps qui en renferme moins ; mais à une hauteur de 19 milles allemands et plus (3e ou 35 lieues ) , où se manifestent les globes de feu, il ne peut y avoir ni vapeur, ni autre matière conductrice dans laquelle le fluide électrique puisse s'amasser', comme il le fait dans les nuées d'orages. L'expérience. prouve en outre que dans le vide ou dans un air très-raréfié, il est difficile de charger un conducteur électrique, parce que rien ne s'oppose alors à la force expansive de l'électricité, et n'empêche ce fluide de se dissiper. Il ne saurait donc être question que d'une électricité libre , et non de l'électricité dans son état d'union avec un corps. Mais on ne saurait concevoir comment un fluide électrique libre pourrait s'accumuler en vue. rna:sse. d'une .orine si Volume 15. V