Journal des Mines (1803-04, volume 15)
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SUR LA FABRICATION
DU r it ET DE L'ACIER, etc.
union est occasionnée en partie par la fusion et l'écoulement des parties de laitier que contient encore la fonte. Intérieurement ces plaques calcinées pré-
tiné à couler la loupe d'acier, mais la tuyère est placée différemment, et cette différence produit l'effet que l'on veut obtenir : l'ouvrier a pour but ,d'enlever à la fonte le carbone qu'elle contient ; il doit par conséquent l'exposer lorsqu'elle est en fusion au contact de l'air ; il doit diriger la tuyère de manière que
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sentent de grandes cavités répondant aux boursoufflures extérieures ; elles sont bordées d'une
fonte blanche cristallisée à grandes facettes, d'une ligne à-peu-près d'épaisseur ; au centre elles ont un grain très-gros mêlé de noir et de blanc, et imitant la fbnte truitée. Cet effet est dû à l'action du feu jointe au- contact de l'air. La partie extérieure des plaques a dû brûler et perdre le carbone qui lui était combiné ; le centre hors des atteintes de l'air a dû conserver son carbone ; il doit être d'une couleur
plus noire. On peut s'assurer d'une manière bien simple que le centre contient une plus grandre quantité de carbone ; une goutte d'acide nitrique étendu d'eau versée sur la fonte calcinée , laisse au centre une tache beaucoup plus noire que sur les bords. On voit facilement, quels sont les avantages que procure cette calcination ; elle débarrasse .
la fonte d'une partie des corps étrangers qui la minéralisaient ou qui lui étaient simplement unis ; elle lui enlève une partie de son carbone, Commence à la priver de ce corps que la dis-
position du fourneau d'affinerie achevera de dissiper. Pour fondre la gueuse au fourneau d'affinerie , on suit des procédés à-peu-près semblables à ceux déjà décrits pour la fabrication de l'acier brut ; on fait un trousseau de cinq à six morceaux, pesant ensemble 125; on le m\et au fourneau parmi les charbons. Le fourneau ressemble à celui qui est des-
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la fonte traverse, pour tortiber dans le creuset, l'espace parcouru par le vent des soufflets ; il doit incliner cette tuyère de manière à verser l'air sur le métal fondu dans le creuset : si l'ouvrier remplit toutes ces conditions, il parvien-
dra au but qu'il se propose, et à convertir la fonte en un fer très-doux. La tuyère est plus inclinée que dans le fourneau où l'on fabrique l'acier brut. Cette in.clinaison est mesurée par un angle de 19 degrés
3o minutes qu'elle fait avec la ligne horizontale. Cette tuyère avance sur le creuset de 4 pouces 6 lignes. Son axe est incliné vers le derrière de la forge, de manière à former avec la ligne qui passe par le milieu du creuset , un angle de 14 à 15 degrés. ( Cette direction est du côté
opposé dans les fourneaux où l'on fabrique l'acier).
Par cette disposition, I°. le vent des soufflets est dirigé de
manière à porter un grand soup de feu vers le trousseau, ce qui est nécessaire, parce que, sans cela , la fonte ne deviendrait pas liquide, elle ne serait que pâteuse , et ne pourrait par conséquent se débarrasser du carbone , des scories et du sidérite qu'elle contient, 2... Les parties fondues tombant dans le creuset, parcourent l'espace où l'action des soufflets est la plus forte; ces parties présentent beaucoup de surface à l'air; elles sont privées sur-le-champ de la por-
tion de carbone qu'elles contiennent. 3.. La tuyère étant
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