Journal des Mines (1803-04, volume 15)
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ER NATIF , etc.. 477 y ont été lancées. D'ailleurs, Beccaria propose, à l'occasion de la pierre d'Al boreto dont nous avons parlé ci-dessus ; cette idée qu'il cherche à appuyer par l'expérience suivante si après DU
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SUR L'ORIGINE DE DIVERSES MASSES
ne saurait comprendre de quelle manière, une quantité de fer assez considérable pour former de semblables masses , aurait pu se
réunir sous un petit volume soit sur la haute montagne schisteuse où se trouvait celle de Sibérie à une grande distance de toute mine de fer , soit dans les vastes plaines crayeuses de l'Amérique méridionale, soit à Aken , où il n'existe non plus aucune mine de fer, du moins à ma connoissance. Ce qui suffit pour démontrer que _Ces masses ont encore moins pu être fondues par la foudre que par l'incendie d'une forêt ou d'une mine de houille. (h) Les particules ferrugineuses fondues par un coup de foudre, n'auraient pu exister qu'à une certaine profondeur dans la terre, tandis
que ces masses ont été trouvées exposées à l'air à la surface du terrain. Tout cela , au contraire , cadre très-bien
avec le système qui attribue l'origine de ces masses à un bolide. Car, C. un corps dans lequel on remarque évidemment l'action de la pesanteur , quoiqU'il se dilate quelquefois au point d'avoir plus de 5oo toises de diamètre
avoir enfermé une goutte d'eau, on la réduit en vapeurs au moyen de l'étincelle électrique, cette seule grutte acquiert assez de force pour
lancer assez loin un globule métallique ou autre.
On peut répondre qu'il serait inconcevable que des masses d'une nature uniforme , et si différentes de toutes les autres, fussent seules sujettes à, être lancées de cette manière. Encore moins peut-on admettre que le tonnerre ait pu lancer .des masses aussi considérables que celles d'Aken et d'Amérique, si loin du
terrain ferrugineux où elles auraient dû se
former. Il ne paraît même pas que l'expérience alléguée par Beccaria puisse être appliquée aux effets du tonnerre.
£. XVI. De'veloppenzent du systênze de l'Auteur.
avant son explosion ; un tel corps , dis-je, doit
On voit par ce qui précède, que quatre phénomènes, dont aucun n'a encore pu être expli,. qué d'une manière satisfaisante , s'éclaircissent
semblables niasses ; et 2e., une substance aussi
gine commune. Ces .phénomènes sont
renfermer assez de matière pour former de
tenace ne peut s'enfoncer beaucoup dans un terrain d'une certaine consistance, par conséquent ,elle doit ordinairement se trouver à la surface de la terre. Les antagonistes de ce système pourraient encore prétendre que ces masses ont bien été
'fondues par la foudre, mais non pas aux mêmes lieux où on les a trouvées, et qu'elles
d'eux-mêmes aussitôt qu'on admet leur ori-
La nature singulière de la masse de Sibérie et d:. diverses autres masses semblables dans lesquelles on remarque des indices de fusion qui paraissent ne pouvoir s'accorder avec l'infusibilité actuelle de ce fer et sa malléabilité, et dont plusieurs particularités rendent l'origine si problématique, qu'aucune des diverses- hy-