Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1803-04, volume 16)

CONSIDIRATIONS mieux aimé nier totalement l'existence de cet 26

animal, que d'admettre la destruction si ré-

cente de son espèce ; mais M. Blumenbach, en

recueillant les preuves de son existence , qui semble incontestable, pense que l'on peut expliquer sa destruction par la facilité avec la-

quelle ces oiseaux pesans ont dû se laisser prendre jusqu'au dernier, et par le peu de

soin que l'on a dû apporter à leur conservation, vu leur peu d'utilité (1)., Quoi qu'il en soit, mon objet est seulement. de faire remarquer ici qu'une destruction pareille d'espèce n'a rien de commun avec la destruction des espèces d'animaux inconmis , ran-

gées par l'auteur, comme appendice, dans la classe des fossiles de la troisième classe ; car, à l'égard de: peux-ci, on ne trouve des indices

de leur existence que dans les lieux mêmes qui attestent que leur espèce a dû être détruite tout-

à-coup par une grande catastrophe, et à:.une époque très-'reculée. Qu'on me pardonne une digression-que j'ai cru nécessaire pour prévenir une objection qui me semblerait peu fon,',.

dée : revenons au Traité. Parmi les fossiles d'animaux aquatiques, dont on ne retrouve, point les analoguesvivan.s , l'auteur indique un grand nombre de testacées disséminés dans les couches d'alluvion , ou enfoncés dans les schistes de Pappenheim , dont il a été question ci-dessus.

.(1.)'Vo-ye' à cet égard les ouvrages suivans de M. Blumenbach, 1°. Handbuch derNatur-Geschichte, page 2o3,

édit. cit. 20. Abbild. n. h. gegenstaende , 4e. cahier, planche 35. 30. Beytrage zur natur geschichte , page 28 et

6uivantes.;

SUR LES FOSSILES, etc.

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Entre ces derniers , l'auteur cite l'astérite

énigmatique radiée, qu'il pense avoir été faussement rapportée en l'espèce dite tête de méduse. ( Vb-yez page 467 et suiv. de l'édit. cit. _Handbuch- der Natur-Geschichte). Faits reRelativement à la quatrième classe de fos- latifs à la siles, l'auteur rappelle les sommités des Alpes quatrième de laSuisse , couvertes de calcaire secondaire, classe. dans lequel il a vu des familles entières de coquilles marinés qui semblent y avoir été déposées tranquillement. De plus, il a rapporté de ses voyages d'Angleterre de très-beaux échantillons de plantes trouvées dans les houillères à plus de mille pieds au-dessous du niveau ac-

tuel de la nier; ces fossiles, pour la plupart, dépourvus d'analogues vivan.s , lui 'semblent se

rapporter à un état de la terre tout différent de celui dans lequel nous la voyons aujourd'hui. En considérant lespkytolithes tout-à-fait inconnues, qui abondent dans lé grès gris schis-

eux ( Grauwackeà schiefer) du Harz, il est

porté:à les regarder tornme les traces les plus

anciennes des premiers êtres organisés qui aient existé Sur notre planète. L'auteur en revient ensuite à présenter quel.q-ues animaux fossiles de cette quatrième classe, qu'il appelle préadamiqzte , s'il -en fut. (Hujus classis fassiliurn certè , si qztae alia praeadamiticae). Presque tous ont cela de fort intéressant , qu'ils sont peu connus , et trouvés dans le pays de Hanovre.

Je les indiquerai comme ceux de la classe

précédente , en renvoyant lorsqu'il y aura heu, à l'ouvrage de M. Blumenbach, intitulé Handbuch der",-.Natur-Geschichte.