Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1803-04, volume 16)

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PRPARATION DES MINERAIS

le poids de chacune de ces parties change par leur immersion : si l'on suppose que la pesanteur d'un fragment soit représentée par 3 , et celle d'un autre, de même volume, par 2 , tous deux perdront par l'immersion un poids égal à celui du -volume du fluide qu'ils déplacent, et si nous supposons que cette perte , qui leur est commune , soit représentée par i , leurs poids respectifs dans le fluide seront comme .2 et i. Le minerai plus dense, qui est aussi le plus riche , descend donc à chaque choc avec plus de force que le minerai moins dense ou plus pauvre , qui enfin forme une couche distincte au-dessus de lui. 40. L'ouvrier se penche en arrière, en se faisant un point d'appui de ses genoux contre la.,

A

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POULLAOLTEN:

riches qui occupent le bas du crible , et. les parties pauvres placées du côté de l'ouvrier ;. ces matières tendent à décrire deux jets parallèle : le cribleur laisse échapper les premières , et arrête avec le crible les secondes dans leur chute. L'ensemble de ces différentes manipulations,

propres à obtenir la séparation, cherchée, est ce qu'on nomme un tour de criblage. f

Les matières riches obtenues ne sont encore que dégrossies. Lorsque.l'ouvrier en a recueilli une certaine quantité, il les reprend pour les faire passer à plusieurs autres tours, jusqu'à ce qu'il les ait amenées à la richesse qu'elles doivent atteindre entre ses mains. Ce nombre de tours est appelé simplement un criblage.

cuve, et 'en se retenant les - bras tendus au.

Les matières séparées avec la lime, lorsqu'on les a déjà fait passer à plusieurs tours sont plus riches que celles que l'on sépare d'abord : on les met à part, en réunissant à cha-

l'eau, et en le faisant osciller autour de sen

que tour les semblables.

crible, auquel il communique encore des saccades, en le maintenant toujours incliné dans

point de contact avec la cuve. A cette époque la masse entière se trouve vers les bords opposés au centre de mouvement ; le crible sorti de l'eau , l'ouvrier, muni

d'une petite plaque de tôle nommée lime,

range les parties pauvres du côté vide, et: les jette dans une brouette qui est transportée au .bocard. Il répète deux ou trois fois ces oscillations , puis le minerai riche , isolé de nouveau, est jeté séparément dans une case voi-

sine, par un tour de main que l'on nomme stricken, lequel consiste à incliner le crible, et à lancer les matières vers la case çomme si on voulait y jeter à la fois les parties

Un criblage complet , donne ainsi trois à quatre espèces de matières distinctes par leur richesse , que l'on nomme levées.

Au reste , chaque ouvrier doit modifier la manipulation et varier le nombre des tours à raison de la richesse et de la division des ma-

tières qu'il, traite. ( Voyez le tableau ). C. 'Lavage sur les caisses allemandes. Le lavage sur les caisses a le même objet que le criblage : on se propose toujours d'opérer la séparation des matières riches ; mais ce lavage

s'applique aux matières trop divisées , pour qu'elles puissent être traitées dans le crible.. 4

Il