Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1803-04, volume 16)

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SUA UN MOYEN DE MESURER

écran, puis le premier disque ;ensuite le se-

cond écran, et enfin le deuxième disque. Lors-que l'arme était déchargée ranienait le trou

du premier disque vis-à-vis celui du premier écran,tet ces deux trous se trouvaient dans une,

mêmelié,,droite avec- celui fait- dans le se, cond écran ;-,nne point& dirigée horizontale-

ment jiài. le Centre dé Ce dernier trou, perçait le 2e. dispie; et l'arc, ayant son centre dans: l'ake 'de rotation , compris entre l'extrémité de cette pointe et le centre du trou fait par la balle: dans le 20. disque donnait la mesure de l'angle décrit parle système des deux disques, peu-. dant que 1a balle-avait parcouru la longueur de l'axe. Il est aisé de voir que les écrans fixes qui don, rient la direction absolue de la balle dans l'espace fotitnisàent le moyen d'avoir égard au

défaut de parallélisine,s'ity en a, entre cette direction et l'axe de rotation des disques. Le canon employé à laneer,le projectile, était établi horizontalement, et parallèlement à des disques, à une distance suffisantel'aibre du ier. disque, pour que le mouvement imprimé à l'air, par l'explosion .de la poudre, ne nuisît pas au mouvement de ce disque, Un appà-eil exactement semblable à celui qu'on vient de décrire a été établi par le colonel Grobert dans un local dépendant de l'e, cole des pôfits-et chaussé-es, où, il a fait, avec: les commissaires, en l'an, Io et en l'an ni , un grand nombre d'expériences dont quelques-

unes ont eu «po-ur témoins plusieurs officiers du génie et dé Pardi; crie , parmi lesquels nous cite, PODS le général Marescot et le.seneeur La Ma,r,

tilliee

LA VITESSE INITIALE DES PROJECTILES, etc. 121

Cet appareil n'a pas, à beaucoup près, les dimensions et la perfection dont il est susceptible,

et que l'auteur se propose de lui donner par la suite ; aussi les commissaires ont-ils eu moins

pour objet, en l'essayant, de fournir des ré-

sultats utiles à l'artillerie, que de conclure , des

épreuves faites sur une machine provisoire l'utilité qu'on pourra en retirer lorsqu'on l'exécutera aussi bien qu'elle pourra l'être. Il est bon, avant de parler des expériences de résoudre une difficulté qui se présente naturellement à tous les hommes à; qui cette matière est un peu connue, et qui tient _à l'énorme différence qu'on suppose exister entre la vitesse du projectile lancé par la bouche à feu, et la vitesse angulaire - qu'on peut donner aux disques; en effet, on conclut des expériences con7 nues sur les projectiles de l'artillerie , que le tems employé par la balle ou le boulet, à par-

courir les trois ou quatre mètres de distance

entre les deux disques, doit être plus petit

qu'un iooe de seconde , et on conçoit difficile-

ment que, pendant un tems aussi court , les

disques .puissent déçrire un arc sensible. Voici la solution de cette difficulté donnée-par le fait: lorsque le mouvement était parvenu

l'uniformité, la roue du treuil faisait assez

communément o,833 de tours par seconde à chaque tour de cette roue, répondaient 7,875 tours de I'axodes disques , qui faisaient ainsi 6,56 tours par seconde : ainsi le point placé sur un disque, à un mètre de l'axe, parcourait 41 mètres en une seconde environ ; ce qui, pour .77-: de seconde, donne 41 centimètres, longneur