Journal des Mines (1803-04, volume 16)
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9.30
SUR UN MOYEN DE MESURER
contre l'un desquels il lançait la balle , et dont l'autre, qui tenait le canon suspendu, servait
à en mesurer le recul. C'est avec ces instrumens qu'ont été faites les expériences importantes rapportées dans les Essais d'une théorie
de l'artillerie, mise au jour par le même auteur en 176o. Quinze ans après, Hutton fit à Wolvvich avec le pendule , de nouvelles épreuves sur
LA VITESSE INITIALE DES PROJECTILES, etc. 131
mentale le plus complet et le plus instructif que nous ayons. L'appareil proposé par le colonel Grohert
est , comme on voit , très-différent de ceux employés par les auteurs que nous venons de
des projectiles beaucoup plus pesans que ceux employés par Robins. Le détail de ces épreuves est imprimé dans le volume des Transactions philosophiques de 1778.
mentionner; et quelque mérite qu'on doive attribuer aux expériences faites avec les pendules on conviendra sans doute qu'il peut être utile d'en faire de nouvelles, par un moyen très- ingénieux qui réunit la simplicité à l'économie, et conduit au but de la manière la plus directe et la plus immédiate; les vitesses scherchées se déduisant uniquement de l'observa
Vers cette même année 1778, notre collègue , M. le comte de Rumfôrd , reprit et perfectionna la méthode des pendules ; il trouva un moyen fort simple de suspendre le canon,
méthode de Robins.
de manière que le recul eût lieu sans que l'axe cessât d'être horizontal. Hutton fait l'éloge de ses expériences , qui sont décrites dans les Transactions philosophiques de 1781, et qu'il a depuis réimprimées, avec des additions considérables , dans un recueil de Mémoires intitulé: Philoso_phical papers , etc. ( Londres, 1802.) Enfin Hutton précédemment cité , s'est occupé , pendant les années 1783, 84, 85 et 86, d'une suite nombreuse d'essais faits avec beaucoup de soins et de dépenses, sur l'une et l'autre espèces de pendule. Le recueil de ses Mémoires , inséré dans les Transactions philosophi-
ques, et récemment traduit de l'anglais en français par le colonel rillantroys , peut être
regardé comme le traité de balistique expéri-
tion du teins employé par un mobile à faire un certain nombre de révolutions autour d'un' axe fixe, observation dégagée des considérations et des calculs de dynamique qu'exige la
Nous n'avons rien dit encore des travaux
Antoni , sur la matière qui fait l'objet de ce
rapport, et cependant nous ne pouvons nous ,dispenser de parler d'une machine qu'il décrit dans son Essai sur la poudre, dont M. de Ela-
vigni à publié une traduction française en
1773. Cette machine qu'Antoni dit avoir été inventée par un mécanicien nommé Mathe consiste en un cercle horizontal, soutenu par son centre sur l'extrémité supérieure d'un axe vertical, et servant de base a une enveloppe cylindrique de papier ; on imprime à ce cylindre, au moyen d'un poids attaché à une corde qui passe sur une poulie de renvoi, un mou-
vement de rotation autour de son axe, et le projectile lancé horizontalement , lorsque la vitesse angulaire est devenue constante, dans 2.