Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1803-04, volume 16)

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SITUATION DE LA MINE DE CUIVRE

DE STOLZEMBOUR G , etc.

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semblables succèdent à celle-ci, jusqu'au plan-

de distance de la surface du -côté'du sud; que la mine devait produire de 4o à 45 livres de cuivre au quintal ; que l'ancien curé de Stolzembourg , l'un des intéressés , et sans autre revenu que celui de sa cure, a laissé à sa mort une fortune de 40,000 écus, etc Les opinions ne se rapportent pas toutes sur la durée de l'exploitation ; si l'on consulte une note ajoutée à l'Analyse de la mine , insérée

deur de l'excavation qui se présente ici, prouve assez qu'à ce point, on a atteint un filon principal. La gangue des petits filons que l'on rencon-

que les travaux ont été abandonnés vers l'année 1780 , après avoir été suivis avec plus ou moins d'activité pendant 45 ans ; mais les habitans de Stolzemhourg et delnanden , pré-

l'espace que je venais de parcourir Elle est dirigée du midi au nord , et entaillée dans le rocher solide. Son plancher supérieur présente les traces du filon qui a été d'abord l'objet des recherches. Cette trace se perd bientôt, mais

elle est suivie à peu de distance'd'une veinule de 6 ou 7 centimètres d'épaisseur, qui traverse

obliquement la galerie, une ou deux autres cher où s'arrêtent les observations. La gran-

Ire dans la galerie, .est du.frr spathique brun ou noir ( friable ) , si l'on en excepte quelques points où il a conservé sa blancheur, et où il est tapissé de, petits cristaux de quartz pyramidal. Le toit et le azur sont de même nature que la masse de la montagne. La galerie a ses

parois resserrées à la distance de 8 à 9 décimètres; elle est rarement assez élevée pour qu'on puisse s'y tenir tout-à-fait droit.

Si l'on pouvait accorder une entière confiance à l'opinion générale des habitans , sur l'avantage qui résulterait de la reprise des travaux de Stolzembourg , on .devrait regarder l'entreprise comme une source inépuisable de richesses. Une croyance assez répandue', est que la, mine a produit de l'or sur la fin de son exploitation ( voyez le rapport du Sous-Préfet de Dickirch ) ; que des filons découverts dans l'intérieur des fouilles , et non moins riches que celui qui a été exploité, traversent la montagne d'outre en outre, et se représentent à peu

dans le Journal des Mines, on devra croire

tendent que l'époque où l'on a cessé d'exploiter

est moins reculée de quelques années, et que le teins du travail n'a été que de 15 à 18 ans ;

chacun du reste s'accorde à dire, que les causes qui ont fait abandonner à la Société exploitante,

les grands avantages qu'elle devait retirer de son entreprise, sont l'affluence des eaux et le défaut d'airage dans la partie inférieure des travaux, qui atteint, à ce qu'on assure, le niveau du ruisseau de Klan, lequel coule à 6o mètres au moins au-dessous de la galerie dans la-

quelle j'ai pu pénétrer. On ajoute que les en-

trepreneurs étaient incapables de faire l'avance des fonds nécessaires pour surmonter ces obstacles , et qu'ils furent totalement rebutés par la disparution de l'un d'eux, qui prit la fuite en emportant la caisse de la Société. Il n'est per-

sonne, en un mot, qui n'attribue l'abandon

de l'exploitation au défaut de ressources pécuniaires , ou au peu d'habileté dans l'art des mines de ceux qui en ont eu la direction.