Journal des Mines (1803-04, volume 16)
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6.2
SUP. LES SALINES
et les phénomènes que présentent les sources salées qu'elles recèlent, ne pourrait- on pas espérer de parvenir, par des travaux bien diridécouvrir de nouvelles , et peut-être à remon-
Celle qui tombe sur un :terrain gras , coule immédiatement sur le sol , et. va grossir de suite les ruisseaux et les rivières , ou ne pénétrant pas. à une grande profondeur,'donne
Suisse et quelques contrées d'Allemagne, bien
naissance à des sources qui tarissent par kacha-, leur et la sécheresse. Mais lorsque,. comme
gés, à améliorer les sources connues, à en
ter jusqu'au -roc salé qui les alimente ? La
moins favorisées que la France à cet égard, nous en offrent des exemples multipliés , et
plusieurs salines sont le résultat de recherches assez modernes qui y ont été faites par des hommes de mérite. Nous avons pensé qu'il ne serait pas inutile d'appeler l'attention des naturalistes sur cette
branche importante et délicate de la géologie , par un extrait succinct de l'ouvrage de M. Struve ,'savant distingué, qui a été un des premiers à s'en occuper , et l'un de ceux qui Pont traitée avec le 'plus de succès chez nos voisins. Notre but n'étant pas le même que celui de
l'auteur, nous passerons légèrement sur les articles qui ne peuvent être que d'un intérêt local; nous ne nous astreindrons pas non plus à suivre le même ordre que lui, et nous adopterons celui qui nous paraîtra le plus convenable pour éviter des répétitions toujours fastidieuses. s. Ir. Théorie des Sources en g-énéral. On peut attribuer aux eaux météoriques PoriLes pourCes doivent a.ne de toutes les sources ; et en effet la moitié leur origine . au moins de la surface du globle étant couverte eaux fli'etbriques.
ET LEUR EXPLOIT.iétION". 163 la terre sous forme. de-pluie , de 'neige etc.
d'eau, et l'évaporation moyenne étant de plus de 0,mt.75 par année , il en résulte une quanthé. énorme d'eau évaporée qui est rendue à
cela a lieu sur-tout dans les montagnes, les
Ces eaux s'iniiltrer générale-. ment dans, les couches par leur.nf:fleuremenl; et forment les sources.
couches présentent leur affleurement au jourr., ou sont recouvertes immédiatement d'une croûte peu épaisse de terre végétale très-légère, les eaux s'y infiltrent en suivant leurs assises , ou lorsque les couches sont perméables dans toute leur masse , les eaux vout sotirdre à l'endroit où Preuves cette asces caliches se terminent, après les avoir Sui- de sertion. vies dans leurs ondulations. Si les couches ne Le pied présentent pas leur tranchant , ou si ,-dans le des moi, litgnes, dans cas contraire, elles s'enfoncent dans launonta- l'intérieur bcrue le pied de celle-Ci:ne .pourra. donc avoir desquelles couches que des sources peu permanentes dûes aux les s'enfoncent, déficit,. eaux infiltrées dans la terre vegétale : c'est est Vit de sour-
en effet ce que l'on observe dans quelques
contrées calcaires du. Jura. Dans les travaux des..._mines on trouve fré-
ces perina-
liente.
Pren-
quemment des eaux qui suivent la masse. des "de,V,i,r.ése.asux
couches ou les assises qui les séparent dans tous des mines. leurs replis. On peut encore citer la source d'Hueimoz en .3°. Plu-.
sour, fournissant près de 2000 kilog. par sieurs ces abonquart d'heure qui, se perd sous la terre vé- dantes se
Suisse
gétale et entre.,dans une niontagne gypserise perdent dans le roc. ces faits sont au reste très-communs. Mais rien n'est plus probant que l'expérience Expérience suivante rapportée par-M.. de Haller il a dé- en M. grand_ de tourné l'eau d'une peti te:mare , et l'a-conduite ler.de fl at-
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