Journal des Mines (1803-04, volume 16)
Page : Image 90
Révision de 6 févr. 2015 02:47:00, edited by Anonymes
SR LES SALINE drique ; on a ensuite supposé à ce noyau la 170
D'abord
regardé
comme un forme d'un cane renversé, parce que les galenova u argi- ries-menées à sa rencontre étaient d'autant plus gi t'eux tenlongues , qu'on les menait plus bas , et qu'en aillé. les prolongeant au-delà .de sa masse , on re-
trouvait la même chaux sulfatée grise qu'il
avait fallu traverser pour l'atteindre , d'on Vomi
a conclu gratuitement qu'elle l'entourait de
tontes parts. On a ensuite observé que ce prétendu. noyau s'allongeait vers l'est, c'est pourquoi M. Wild j dans un ouvrage qu'il a publié Puis com- sur ces salines en 1788, regarde ce réservoir me une fen- naturel comme une énorme fente cunéiforme, te cunéifbr. non salifère par me ple'me remplie d'un roc argileux ci'areiiie non lui-même , mais imbibé d'eaux salées ; ne salifère , mais I, a ver- décide point si les eaux -y arrivent de haut en sée par tes eaux salées.
bas, ou de bas en haut ; mais des travaux et
sue toucue
les couches de la montagne gypseuse qui le reri-
des observations postérieures, démontrent que Ny,(1,,,u_ ce prétendu novau a la même direction que
et que ses parois s'inclinent comme elles ; tout concourt donc à prouver que ce dine celles (1,2lon, n'est qu'une portion. de couche argileuse subposées. fère repliée en cet endroit , ainsi que les' couches environnantes ; ce coude sert de réa'gileusereph, con,- ferme ,
servoir naturel-aux sources. Si .l'on n'y trouve phis de sel , au moins dans la partie inférieure,
c'est que les eaux l'ont entraîné. M. Struve pense que son arête inférieure n'est pas hori-
zontale , mais qu'elle est inclinée d'environ 40 au sud- ouest , il se fluide, avec raison, sur ce Graduation des eaux faibles.
que les deux branches ., dont elle forme la réunion , n'ont pas la même direction. L'auteur termine par quelques observations relatives à la graduation des eaux faibles
ET LEUR EXPLOITATION.
171
1°. en les exposant au soleil : cette méthode
s°-
employée avec succès pour les eaux de la mer, leu dans des contrées même assez pluvieuses , est recommandée par les plus grands salinistes.
En les faisant séjourner dans des réser-
2°. Parle
_voir§ profonds , il cite à l'appui le fait suirderésde.s
vaut. On a rempli un puits d'eau salée, qui soirs proau bout d'un. certain teins , ne contenait pas fo"' 0,01 de sel à sa surface, tandis qu'elle en tenait 0,145 à la partie inférieure , malgré qu'il y entrât continuellement par le fond de l'eau, n'ayant que 0,095. On sait d'ailleurs que les
eaux de la nier sont d'autant plus salées qu'elles se trouvent à une plus grande pro-
fondeur. Langsdorff propose même de retirer cette eau saturée par un puits, du bas duquel on menerait une galerie jusqu'à la mer. 5. III. Des Sources barométriques. On nomme barométriques les sources dont l'abondance est en raison inverse de la pression atmosphérique. Dans quelques-unes , le changement suit immédiatement celui du. baromètre , dans les autres , qui ne jouissent pas complètement de cette propriété, les deux variations se succèdent à quelque distance. La pluie ni la sécheresse n'influent pas sur elles, ensortnqu'elles doivent venir de loin. Il y en
a qui sont d'autant plus abondantes , toutes
choses égales d'ailleurs, que la température est plus élevée, au point qu'elles cessent de couler dans les grands froids. Observation importante ii l'appui de cette opinion de M. de Buch , que, Les variations du baromètre sont en liaison )) intime avec celles du thermomètre
L'abondance des sources barométriques est enraison inverse de la pression atmosphérique , et souvent en raison directe de l'élévation de la température; mais elle est indépendante de la pluie et de la ,écliecesse.
