Journal des Mines (1803-04, volume 16)
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OPLIIATTONS QUI $'EXLCITTENT
A LA FONDERIE DE 1, OULLA017 EN.
Le fer et le zinc, qui ont une forte tendance s'unir au soufre et à l'oxygène, se combineraient -à la petite quantité de soufre échappée au gril- . lage et à l'oxygène qui ne se serait point combiné au charbon pendant la réduction ; ils formeraient avec ces substances et la gangue, que le flux aurait mise en fusion, un verre à la surface du bain de métal..
C'est par une marChe analogue à celle - ci' (lue le minerai de plomb se traite en grand au
fourneau à réverbère ; mai S le- résultat diffère, parce que le volume des matières sur lesquelles on opère, est un obstacle à ce qu'aucun des moyens employés agissent d'une manière complète et suffisamment économique. C'est ainsi qu'une 'portion. considérable du soufre résiste
au grillage, que le métal qui en a été séparé n'est qu'en partie réduit, et que le résidu du travail contient encore du plomb sulfuré , du plomb oxydé, et même du plomb métallique répandu dans la masse , en gouttelettes très- divisées , qui n'ont pu. se réunir pour couler. dans le bain. On voit, en consultant le dessin, que le fourneau dans lequel s'opère le grillage, est inté-. rieurement formé d'une voûte fore surbaissée,
destinée à réfléchir la chaleur dégagée de la chauffé sur une aire à-peu-près ovale. Celle-ci, que l'on nonaine la sole du fourneau , est formée d'argile battue, et disposée de manière à ce que toutes les matières liquides répandues sur sa surface , puissent venir se réunir vers le lieu dans un bassin très-évasé, lequel peut être vidé par une issue que l'on nomme la coulée dans un autre bassin creusé au dehors du fourneau.
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Une môme sole sert communément pendant
plus de huit mois de travail non interrompu. Il est rare que la retraite y occasionne des crevasses bien considérables, si elle a été battue avec soin et suffisamment séchée cependant le métal la pénètre avec une grande facilité ; à une haute température il se répartit dans tonte sa masse , tellement qu'il en double quelque>
fois le poids dans les premiers mois de la fonte. C'est alors seulement que la sole a acquis toute sa solidité, et que le poids des produits, d'abord Itéré par l'hn bibition du métal, peut être exac-. tement déterminé. Procédé. Dès qu'une fonte est terminée,
on se hâte de nettoyer la sole, et on la charge de matières nouvelles que l'on transporte du. magasin au fourneau-, dans des brouettes peSées, sur un large plateau de balance. En 1769, quand M. Jars visita la Basse-Bretaebme le minéral était élevé péniblement artdessus du fourneau, et versé.par une trémie ajustée dans la voûte (1). Cette méthode a été abandonnée. Le minéral est maintenant chassé .sur la sole avec des pelles de for, par les trois portes qui sont situées du côté de la coulée. On l'étale ensuite au moyen de longues spadèles de fer , de manière à former partout une couche d'une égale épaisseur, et dont le poids total est de 2600 livres. Ces dispositions terminées, lefaiseur de je" u .
jette sur la grille encore brûlante, de grosses (t) Les fourneaux analogues employés en Angleterre. Voyez dans les Voyages métallurgiques de Jars , (tome a plariChe 27 ).
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