Journal des Mines (1803-04, volume 16)
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OPLIATIONS QUI S'EldOUTENT
A LA FONDERIE DE POULLAOTISN.
bûches qui s'enflamment d'elles-mêmes , et le maître fondeur renvoie avec une spadèle qu'il introduit par la porte de la la charge du devant du fourneau vers cordée, le fond. Il nettoie le bassin et y jette du menu bois ; il place éga-
avec lesquelles ils manoeuvrent par les trois
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lement quelques bûches vers ,l'entrée de la porte , à droite -de la coulée, pour augmenter la chaleur dans cette partie éloignée du foyer enfin il bouche toutes les ouvertures, en ménageant seulement du côté de la chauffe un.
léger jour par lequel il peut observer l'intérieur du fourneau. .
On donne d'abord un assez fort coup de feu pour bien échauffer toute la capacité du fourneau , avant que la disparition d'une partie du soufre ne fasse craindre de mettre trop facilement la masse en fusion. Le minéral prend, sur-tout vers le foyer, une couleur rouge vive ; mais bientôt on diminue le feu jusqu'à ce qu'on. ait obtenu une teinte rouge-brun. C'est le point
où la chaleur est la plus favorable au grillage (1). Au bout d'une heure la chaleur a rendu
légèrement pâteuse la superficie du minéral d'où le soufre s'est déjà dégagé en partie. Ou doit s:occuper de mettre de nouvelles surfa.ces
à nu. Pour cela, le fondeur et ses deux aides sont munis de spadèles de fer, nos. 2 et 4 (pl. XI) (2), (i) La chaleur moyenne du fourneau est alors de Goo degrés environ du thermomètre de Réaumur. ( Voyez les expériences rapportées dans ce Journal, tom. sa, pag. 27a). (a) Les spadèles sont promptement attaquées par les vapeurs acides du soufre, et se déforment fréquemment par la chaleur.
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portes qui sont situées du côté de la coulée. L'extrémité du manche de l'instrument est tenue par l'ouvrier, et le milieu repose sur le seuil de la porte qui sert de point d'appui, dans
quelque sens qu'on veuille le mouvoir , soit
pour charger la pelle, soit pour la porter d'une place à une autre et la décharger. Le premier aide commence le travail,
partie la plus échauffée', par la porte placée près du foyer, le second aide lui succède .à la porte opposée, du côté de la cheminée, et le maître termine par la porte de la coulée. Ces ,trois ouvriers travaillent ainsi les uns après les autres, dans le même ordre et presque sans interruption pendant toute la durée du grillage. Ils doivent, dans les premiers instans , agir avec
précaution, afin de ne pas mettre subitement à découvert du minéral froid, dont les parties moins adhérentes seraient soulevées par la force expansive des vapeurs qui se dégagent.
L'unique but des deux aides doit être de renouveler les surfaces, et ils parviennent de proche en proche à découvrir les parties même
qui touchent la sole ; mais le maître fondeur s'occupe sur-tout de tenir le bassin libre, en poussant au fond du fourneau, ou Sur les côtés, les matières qui y ont glissées. Au bout de cinq à six heures , les vapeurs de soee sont plus rares , et l'on voit se rassembler dans le bassin une légère quantité de plomb métallique réduit par la flamme, encore chargée
de matieres combustibles, ou par le bois que l'on entretient dans le bassin, et vers les partie& les moins échauffées du. fourneau.
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