Journal des Mines (1803-04, volume 16)
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A 'LA FONDEILIE DE POULLAOITEN;
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01,11ATI0NS QUI S'EXftUTENT
mouler ; mais la méthode suivie à Poullaouen
évite cette double manipulation, et tous les
inconvéniens que l'on trouve à manoeuvrer un. creuset de grandes dimensions , rempli d'une matière aussi pesante que l'argent, et dont les moindres pertes sont importantes. La coupelle formée des mêmes cendres que
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qu'elles forment autour de laicoupelle une surface élevée de quatre à cinq lignes au-dessus de ses bords.
On peut mettre le feu dans la chauffe im-
médiatement après ces dispositions. On le con-
duit avec ménagement pendant trois heures , terme auquel on introduit dans la coupelle les plateaux d'argent brisés d'avance (1). Son 'ac-
celles dont on fait usage dans l'affinage , est battue avec un pilon; de fer dans le cercle .III 1W, M (pl. X , f. i3), hors du fourneau qui doit- la contenir. Son bassin, qui doit pouvoir recevoir 90 à ioo marcs d'argent, est creusé lorsque les cendres ont été bien comprimées avec les couteaux n."'. 27 et 28 ( pl . XI). Le plus petit des deux sert principalemen t à .disposer le fond. de la coupelle, de manière qu'il ait une pente générale .vers' l'ouverture Lf du cercle M.-, .1 1 , La coupelle est placée toute formée au centre de la plaque de tôle , qui sert de fond au petit fourneau à réverbère tout ouvert , dé-
tivité est beaucoup augmentée pour la fusion du
La grande ouverture par laquelle elle a été introduite , est ensuite fermée avec des briques jusqu'à un pouce du haut ; on ménage de plus dans cette sorte de devanture un jour carre de 4 pouces de côté , pour introduire l'argent sur la coupelle , et observer là marche. de l'opération. L'ouverture H est bouchée en dedans avec des cendres, et en dehors avec .des briques et de la terre grasse ; tonee la capacité du fourneau est également remplie de cendres qu'on élève jusqu'au niveau du pont de la chauffe et de .l'ouverture de la cheminée , de manière
feu avec toute la vigueur possible ,.et même se
taillé dans les j. b, 11, 12 et 13 (pi. X).
métal, et modérée ensuite de manière qu'elle soit seulement suffisante pour tenir la matière dans l'état de pleine liquidité. On voit bientôt le plomb qui se convertit en litharge nager sur le bain comme une sorte d'huile. L'ouvrier chargé du raffinage remue par intervalle le bain de métal avec le petit ringard 30 (pl. XI) , qui a été tourné en spirale , .
rougi d'avance dans la chauffe. Il le pro-
mène légèrement à la surface pour chasser les crasses vers les bords , ou bien il l'emploie à détacher du fond de la coupelle l'argent qu'une moins forte chaleur y solidifie par fois. Il doit,
dans tette dernière circonstance , pousser le hâter d'augmenter la fluidité du bain en y jearrivait tant deux ou trois onces de plomb , que l'argent adhérât trop fortement aux oeilcires.
Lorsque l'opération est arrivée à son terme,
ce qui a ordinairement lieu quatre ou cinq (1) Chaque plateau est divisé à froid en deux parts , qui sont chauffées dans le foyer même du fourneau, et brisées ensuite toutes rouges à coups de massé. La facilité avec laquelle on parvient à les diviser est diie à l'alliage du plomb.