Journal des Mines (1803-04, volume 16)
Page : Image 134
Révision de 3 mai 2015 04:41:15, edited by 194.214.158.55
0
250
SUR UN VOYAGÏ"
l'élévation du pic du midi de Barrèges par une sulte dennivellemerilL` 11S partirent ensuite de ce point pour chercher trig,onométriquement celle des sommités principales de la chaîne en faisant usage d'ailleurs des distances données par Ja carte de l'Académie , après les avoir vérifiées. Par cette méthode , ils reconnurent que le Mont-Perdu-et la Maladetta étaientles deux cimes les plus élevées, et que leur hauteur allait à 1763 tei-Sesl.i.
M. B amond fut bientôt après faire une reconnaissance.de la.,1Valadetta. Voici ce qu'il observaiten_ ,épassarltle.so.1-. de Vénasque. c A me» sure 'qu'on mute, J enna-Blanca , on voit_ se déployer raina.S'énin-me des montagnes enn antes. B )) vironientôt une cime tout-à-fait ma-
jestruse sort de chaos de celles qu'on laisse derrière soi. Dudlaut du col enfin onla voit dans toute sa hante-titi; couverte de neiges )) éternelles , ceinte de larges bandes de glace et' 'dominant tut Cé (ri, 11 Titéiti!re. 'av'èLe Und
MaldetrtionDe- ïf'iider supériorité. vigîiétputée inecesSible ; et n'Oiiiihée côrrun e ai .1 1d) M citit-1314n c , ldd
te,
eoiïtfi:Wpoint de_pàt9Mes"!,-'etd.
qi1le ne 'iL
Da-uii S é cori yeake.; M. Rarttqila' tenta ais il:
de frar. Une reUf6 Tu'à'qUgràf'â
épreM.'v'à) toutcs [es 'Caii.trueétéd-POISsibre`ej La ra-
reté dé 'l'air mit ' d'.hrïifi de s.'S -kiileejsehors déS Whe rde service ;12 &titre' Ige-).ji4clif dies: Bd, teins. 'était 'Ktreirrièmeidniâ-Étaïs1. Ri-
monde dépendant fut aborder lé glaar 'je une dee nuafente ') e.,t's'aventura ges, se eËà Sonimités inconnues. Il réuSet'â ieyer -à: une 'grande hauteur, et parvird'ur le
A LA MALADETTA ,etc..23 / tard à reconnaître les murailles presque inaccessibles qui soutiennent les dernières cimes. La nuit rendit son retour extrêment pénible. M. Férierres , du jardin botanique de Toulouse ; fit une autre tentative il y a deux ans. Aidé des expériences du Vieux guide de R-' mond , et favorisé par le tems , il dut .faire' quelques pas de plus. Il parvint effectiventent jusque sur le prolongement d'une crête eScarpée qui descend du sommet. Son itinéraire, qui -nous a été transmis par M. Picot Lapeyrouse ;
nous a été extrêmement utile. Je dis-nous , parce que j'ai eu pour compagnon dans cette course, M. Néergaard , avec lequel j'étais as-
socié depuis le commencement de la campagne.
C'est au mois de vendémiaire de Palmée der-' nière , an ii, que nous-.abordames la chaîne des Pyrénées, en nous 'dirip.-,earit sur la Maladetta par la vallée de Bagnères-ide-Luchon. Il est assez remarquable que les denx plus hautes cimes des Pyrénées ne fassent point partie du faîte élevé et continu qui sépare les eaux
versantes, et qui sert en même-teins de limite aux deux États. Elles sont tout simplement au nombre .des puissantes dépendances qui senchaînent étroitement de part et d'autre. Toutes deux sont plaCées au-delà de la chaîne centrale,
sr le territoire 'espagn el. Aussi faut-il la franCuir pour arriver à leurs bases. C'est en passant lê'port àtiôl de Vénasqué , qui est au fend de là vallée de Bagnères:de-Lacbonqu'.on' desCend directement à celles de la Maladetta. .Les vastes plaines par leequelles on arrive au' pied des Pyrénées, du côté du Nord, Sont formées en grande partie d'une immense quantité 2.