Journal des Mines (1803-04, volume 16)
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ntsrroult DU CANAL DU MIDI , etc.
ses idées à ce sujet. Il y a plus de dix-huit ans qu'il a donné connaissance de ses manuscrits aux personnes dont les avis pouvaient lui être utiles dans la rédaction d'un travail auquel il consacrait les loisirs que lui laissaient les devoirs de son état : il lit imprimer , en 1791 une Noticeà ce sujet. La guerre qui survint, et
Ces trois objets forment la matière des trois paragraphes du second chapitre.
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la part active qu'il y prit, le détournèrent de
cette occupation, qu'il ne perdit cependant pas de vue ; il profita, en l'an VIII, d'un instant de repos pour donner sa première édition de L'HISTOIRE DU CANAL DU MIDI ; niais ce n'était là
qu'un prélude au grand ouvrage que nous an7 nonçons. Nous sommes fâchés que les bornes qui nous
sont prescrites ne nous permettent pas de le 'faire connaître dans toutes ses parties : nous nous attacherons au chapitre second, dans lequel l'auteur déduit les principales circonstances du tracé du canal , de la topographie du terrain, qui lui a été indiquée par le cours des rivières.
Lorsqu'un canal ne peut être alimenté par une de ses extrémités, et tel devait nécessairement être un canal de navigation entre deux mers , il faut d'abord déterminer le point de partage , et se procurer à ce point une quantité d'eau suffisante pour alimenter au moins les parties supérieures ; cela fait, on conduit le canal vers 'ses deux seuils, c'est-à- dire > aux deux points cà ses extrémités doivent aboutir,
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5. I. cc La fixation du point de partage dépend )) de deux considérations essentielles : il faut )) prendre ce point le plus bas possible ; il faut » en second lieu que le point de partage four)) nisse ( inimédiatement ou médiatement ) la » quantité d'eau nécessaire pour alimenter le » canal ». Voyons comment la considération du cours des eaux, dans le midi de la France, peut conduire à la détermination, de ce point.
Nous allons suivre l'auteur dans cette re-
cherche. Il est d'abord évident que puisqu'il s'agit d'un
canal qui doit communiquer de l'Océan à la
, le point de partage doit être sur l'arête ou ligne qui sépare les eaux courantes qui se rendent dans chacune de ces deux mers: Pour tracer cette ligne, observons que dans une étendue de pays dont les eaux se rendent à une même rivière ( étendue qui forme le bassin de cette rivière ) , celle - ci'
Méditerranée
occupe la partie la plus- basse ; et qu'à mesure que le terrain s'éloigne de son embouchure et
de ses bords, il s'élève et remonte jusqu'aux sources les plus élevées des affluens : an-delà il redescent , et les eaux, qui coulent sur cette nouvelle pente , se rendent à une autre rivière et appartiennent à un autre bassin. Ainsi, entre deux bassins de rivières limitro-
phes , il existe une arête ou un faîte .pbis moins élevé , qui forme la séparatiOn .de leurs eaux : il existera un semblable faîte entre la suite