Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1803-04, volume 16)

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HISTOIRE DIT CANAI, DIT. MIDI , etc.'

avantages que doit avoir un point de partage.

s. H. Le point de partage étant décidé-

ment fixé, il l'allait le pourvoir d'eau. Il était d'autant plus nécessaire d'y en conduire une grande quantité , qu'il n'y avait .à ce point qu'une petite fontaine ; et que cependant les

parties supérieures du canal ne pouvaient être alimentées que par les eaux qu'on pouvait y .mener : ces eaux devaient même servir pour terrauée. Nous avons en outre dit que la pente vers l'Océan présentait deux plans de pente particuliers ; l'un , celui des des Cévennes, Pyrénées , ircliné au Nord ; l'autre, celui Méditerranée , on a également incliné à l'Ouest. Vers la et des deux plans de pente ; celui des Pyrénées orientales l'Est

et celui de la MontagneCorbières , qui incline vers noire et son prolongement, incliné vers le Sud (S. S. il Le point de partage est dans chacun de ces quatre plans ; est àleur intersection commune. De plus, les eaux qui coulent sur les plans tournés vers l'Océan , doivent se rendre de en suivant la ligne de plus grande pente , à l'intersection à cette intersection que ces' deux plans: c'est par conséquent doit être le récipient principal des eaux des deux plans : ce récipient est la vallée de la Garonne , à partir de Toulouse. de pente vers la De même , n.tersection des deux plans

Méditerranée, est , en quelque sorte, la goutière qui conduit à la mer les eaux de cette pente. Ainsi ces deux dernières intersections représentent deux grandes vallées opposées au sommet, ayant chacune une extrémité au point

de partage , et se rendant directement , l'une à, l'Océan l'autre à la Méditerranée : c'était donc dans ces deux vallées , en suivant les deux intersections , qu'on devait conduire le canal vers ses seuils. On voit encore ici comment la la considération de la topographie du terrain indiquait Canal. Voyez pour cette topographie direction à donner au la pl. III de l'ouvrage que nous annancons.

HISTOIRE DÙ

tAt.

tJ

iIDr , etc.

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les parties inférieures, qui ne pouvaient pas être, en tout teins, entretenues pleines parles rigoles et ruisseaux qu'elles reçoivent. De plus, le canal était, en partie dans un pays sec, oit

l'on voit assez souvent des saisons entières sans

pluie ,; l'ardeur du soleil , la sécheresse des Vents 'du midi, en donnant lieu à une grande évaporation , enlevaient encore au canal une quantité d'eau considérable : il fallait en outre le mettre à sec toutes les années pour des réparations et recuremens indispensables ; ainsi

on devait, de toute nécessité, se procurer et tenir en réserve une grande masse,d'eau pour le remplir promptement. Tout cela exigeait nonseulement une quantité considérable d'eau pour. tous les teins, niais encore la construction de, grands réservoirs, qui pussent fournir dans les teins de sécheresse et pour le remplissage. Le point de partage étant en quelque sorte. au sommet de l'angle formé par les montagnes des Corbières et la Montagne -noire , lesquelles se terminent à ce point (1), on pouvait y amener une partie des eaux qui coulent sur ces montagnes. Le côteau qui l'orme, près de Naurouse , l'extrémité des Corbières, est fort petit , nu et aride ; il ne pouvait presque rien fournir. Il n'en était pas de même de la Montagne-noire qui s'étend à une distance Considérable, s'élève à 5oo mètres, est peuplée de (1) Nous faisons pour un moment abstraction des mon tagnes de Saint-Félix ; ce qui ne change rien 'à l'état de la question.

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