Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1803-04, volume 16)

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HISTOIRE DU CANAL nr MIDI , etc;

nombre de belles forêts et possède un grand devait donabondantes

c'était elle qui sources conduire qu'il fallait rassembler et ner les eaux à Naurouse , pour en faire, comme dit trèsélégamment l'auteur, le château d'eau d'où l'on fournirait au point de partage les eaux nécessaires à la navigation du canal. La Montagne-noire peut être regardée comme rine grande masse fort longue, étroite, comprise entre la vallée du ,Fresquel et celle de la Tord: ses deux versans , et son extrémité vers la plaine de neve', sont profondément ravinés et sillonnés par des vallées où coulent les ruismaître. Il reste seaux dont il fallait se rendre de grands massifs ces vallées , en saillie, entre qui en forment les parois , et ou contre-forts plusieurs de ces vallons c'est en barrant un ou les réservoirs dont 'qu'on pouvait se procurer parti qu'on a tiré besoin. Examinons le on avait des localités. La. montagne Noire se fourche à son extré-, mité en plusieurs branches, qui comprennent entre elles les vallées de Massaguel , de Montcape!, du Sor et du Laudot (1). Ces branches ou Contre-forts s'avancent d'autant plus dans la

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justesse (,) L'auteur remarque ici, avec beaucoup de direction (de le Sor, , le Landot , ont la même que puisque l'Est à l'Ouest ) que la Montagne-noire , ils indiquent, d'une manière certaine , que la montagne se termine dans cette partie : parce que, dans le cours de sa direction , une montagne ou chaîne de montagnes , ne peut laisser couler ses eaux que par des gorges latérales , c'est-à-dire à-peuprès perpendiculaires à sa direction.

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nisToinn D'If CANAL MI MIDI , etc. 36S, plaine , qu'ils sont pins an , midi les uns des

autres ; la vallée du Laudot étant la plus méridionale, est la plus avancée , par conséquent la plus voisine de Naurouse : c'est en la bar-

rant, dans un endroit où elle se resserre

par une digue d'environ 800 mètres de long et 30 de hauteur, qu'on a formé le fameux bassin de Saint-Ferreol le plus grand et le plus magnffi'que ouvrage, dit. Bélinor,, qui ait été exécuté par les modernes) (tom. IV, p. 364.). Il contient près de sept millions de mètres cubes. On le remplit avec les eaux du Landot et avec_ celles qui coulaient autrefois sur le versant méridional dc la Montagne-noire , comme nous. l'allons dire dans un instant. Au-dessus de ce réservoir, on en a pratiqué un autre, celui de. Lampy,, qui est fermé par une digue revêtue d'une superbe maçonnerie en granite : sa capacité est environ le, tiers de celle du bassin de, Saint-Ferréol.

Les eaux du versant méridional que l'on

a-

conduites dans ce dernier bassin sont celles de ,. la le Lampy,, etc. mis, seaux qui. seBernassone' rendaient dans le lit du Fresquel , fort au-dessous du point de partage. On a barré leur cours, et on a reçu leurs eaux dans un ca-

nalpresqu'horizontalcreusé vers le haut des. contre-forts : ce canal_ porte le nom de rigole de la montagne. Cette rigole étant moins inclinée que la crête defla montagne, on l'a faite passer sur l'autre versant, près de Conquet , où_

, à l'aide d'un déversoir, elle jette son trop-

plein dans le Sor qui coule au pied du ver-

sant., Elle continue ensuite son chemin 'vers= Aa3