Journal des Mines (1803-04, volume 16)
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SUE. QTJELQUES MINES avait attaqué les parties superienres de sa
8 OtTMAÉ.I1TEÉ;, etc.
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de sorte que dans le tems de la haute
marée les eaux pénétraient à travers les fissures de la roche. Il était en outré obligé de soutenir
le tpit qui était large en plusieurs endroits, avec un plancher et de forts étais , afin que la grande masse d'eau qui pesait dessus ne
vînt pas à bout de l'enfoncer. De plus, malgré ses peines et ses moyens , il ne lui était pas possible de tenir , dans l'hiver , sa charpente imperméable à l'eau : et dans les gros tems ,
lorsque la nier était très - houleuse , il lui était impossible de charger, dans son canot, le minerai qu'il avait arraché. Pendant tout l'hiver , il était obligé de chômer , et il ne reprenait son travail qu'en avril. Dans l'automne de 1790, tems auquel j'ai visité ce pays peur la dernière fois, la chainbre creusée dans l'intérieur du rocher, avait : Plus grande profondeur. 361ied' (11,34 mètres. )
Profondeur jusqu'au ni-
-
veau du cloaque
26 -- (8,19)
la chambre
18 -- (5,67)
Plus grand diamètre de
H1.1
.
.
Plus petit ( au faîte ).
3
(0,94)
L'exploitation était dans l'état suivant
douze ouvriers enlevaient l'eau, à l'aide d'un treuil , en deux heures de tems , à. quatre
tonnes en poids par minute , pendant flue vers, la fin du travail six hommes puisaient du fond du puits et versaient dans le cloaque. Après avoir tiré l'eau ils travaillaient encore
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encore six heures sur la roché. D'une .marée l'autre , ils enlevaient environ 3o sacs de minerai d'étain ; le sac contient 14 gallons (681 litres) , ce qui fait environ 2,05 mètres cubes de minerai. Les ;-,; de ce minerai étaient Si riches, que le sac donnait 1,6 quintaux d'étain ; et peur l'autre *un quintal. De sorte que dix honunes avaient exploité , en six mois, pour 6ôo livres sterlinc,s ( 14550 francs) de minerai d'étain. Comme la plus grande quantité de minerai était disséminée dans une roche très-dure , et par conséquent très-difficile à bocarder , trepreneur fit griller le minerai dans unfour à chaux ordinaire , ce qui lui réussit parfaitement. On n'a dans le pays de Cornouailles aucun autre exemple d'un pareil procédé. Voilà ce que j'ai vu moi-même de cette singulièreexploitation connue S911S -le iioni de Huet- Feherry.
- le mes amis, qui est dans
ce pays, m'écrivait en 1792: ccNouS avons l'es-, pour que l'exploitation du filon de porphyre )3 imprégné de minerai d'étain, deviendra un ]) jour très-importante. On l'a reconnue, de part et d'autredu puits, dans une longueur assez considérable ; l'on continue dans l'ancienne exploitation , et la mine y est encore riche. Une maison voisine du rivage , et qui était construite avec des pierres ramassées antre fois sur le ou avec les débris du toit du filon, va être démolie, vient- on de me rivage' dire, à cause du riche contenu en étain de ces pierres ; on lui en su bstituera une autre bâtie avec d'autres matériaux : un des ac3) tionnaires m'a dit que dans l'été dernier, D)
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