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Journal des Mines (1803-04, volume 16)

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SUR LA MONTAGNE DE FER Sue j'ai vu , dans le basalte bien caractérisé de Pflauster-,

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hante , près de Marksubl , un assez grand nombre de

veinules de mine magnétique (ce qui avait jusqu'ici échappé aux regards des minéralogistes ) : je n'éprouve plus la même

difficulté , et rien ne m'empêche d'admettre cette origine. La mine magnétique en grains se trouve quelquefois en quantité dans le basalte et la vvacke , principalement dans -cette dernière substance. La couleur même du basalte indique la présence du fer dans cette roche , 'et- qu'il n'y est pas entièrement -oxydé. Quant à ce qui est de.répoque de la. formation des autres mines de fer de la Suède, qui se trouvent en filons ou plutôt en couches, et que M. de Napione regarde comme la même 'que celle des montagnes de trap , j'ai encore quelques den-

tes au moins pour ce qui regarde les mines magnétiques je serais même d'une autre opinion pour celles de DoncMora qui se trouvent- ,avec du calcaire grenu. J'ai des preu`Nes certaines qu'elles sont plus anciennes, et qu'elles appartiennent aux terrains primitifs. Le bitume minéral est de formation secondaire ; mais il peut se trouver accidentelleMent dans les couches supérieures des montagnes primi-

tives. Au reste , M. de Napione ne parle pas expressément de ces mines magnétiques ; et pour ce qui est des 'autres , il a peut-être; par-devers lui, des preuves de leur analogie avec le Mont-Taberg. Tilas a décrit cette montagne dans le 22e. tome des Mémoires de l'Académie de StockholM: il dit , etc. (O. Ceux qui iront par la suite étudier cette montagne intéressante, feront bien de rechercher et d'observer attentivementies différens points du Smaland- , où se trouve le grünstein dont parle Cronstedt ( §. 27 de sa Minéralogie), et de comparer les diverses montagnes , tant entr'elles qu'avec le Taberg. (i) Nous allons rapporter ce que Tilas dit de particulier et d'intéressant sur cette montagne.

Extrait

TABERG, EN SUiDE ,

etc.

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trait de la descly" tion donnée par Tilas Conseiller des mines de la Suède ( 176e ).

Tout le terrain , 'depuis le lac Wetter, , et ,ionekoping , jusqu'au-delà du Mont-Taberg.,

est un sable dont la peofondeur est en quelques endroits de 7 à 8 toises. Le pied du Taberg , vers le Sud et l'Est , est entouré d'une petite rivière, et ses flancs sont si escarpés de ce côté , qu'il est imposible de le gravir jusqu'à sa cime. Ce n'est pas une montagne ronde ;

sa plus grande longueur est d'un quart de lieue ; sa hauteur , d'après les mesures du P. Elvius , est d'environ 2] o aunes suédoises ( --= 384 pieds '= 125 mètres ). On doit re,9,ar4er cette montagne comme une croupe qui s'élève

insensiblement, à partir du N:, N. O. , et qui est coupée à pic vers le S. S. E.

Les rochers de la cime ont recouvert par

leurs éboulemens le pied de là face méridionale, d'une multitude de blocs qui ont quelquefois la grosseur d'une petite maison -le

tas qu'ils forment s'élève presque jusqu'au trois quarts de la hauteur de la montagne : ces blocs sont entremêlés de sable qui y a été porté par le déluge.

On a commencé en 16io'.à exploiter le minerai dé Taberg. Cette exploitation consiste à briser les blocs qui sont au pied de la face Méridionale : on a fait une fois une- galerie de 4 toises de long , et une autre fois un petit puits dans le roc, pour voir si l'intérieur de la mon-

tagne ne contiendrait pas un; minerai plus. Kolume 1.6.

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