Journal des Mines (1803-04, volume 16)
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1475012 fr. ; ce qui n'a pas encore suffi à son paiement; cc Et que cette mise en circulation D) de nouveau numéraire a nécessairement eu )) une heureuse influence sur la situation des Francais dans l'Électorat. 2'. Que, vu les difficultés qu'éprouve le commerce étranger pendant la guerre, les DD
métaux et autres produits des mines du Hartz ont été une ressource précieuse pour l'indus» trie et le commerce intérieur du pays de Ha» novre que toutes les fabriques secondaires du pays qui emploient ces produits, ont con» tinué leurs travaux comme avant la guerre. 3°. Que l'artillerie française a directement D) retiré des usines du Hartz : 200 essieux en fer. )) Soo feuilles de tôle. 82 quintaux de fer. zoo livres d'acier raffiné. 8 taques de fonte. 200 demi-essieux.
J'espère, dit M. Héron, en finissant, que les faits réunis dans ce Rapport, .en fixant D)
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sus. LA PARTIE FINANCIIRE etC;
l'opinion du Gouvernement et du Général en chef, sur les mines et usines du Hartz , lui prouveront de plus en plus combien ce pays industrieux a des droits à la.protection spéciale qui lui a été accordée, depuis le commencement de l'occupation. Ils pourront aussi
servir à faire connaitre sous quel point de vile on doit envisager en général l'exploitation des mines. Les mines ne sont pas des trésors , mais par les soins d'une bonne administration, elles deviennent des sources de prospérité publique )).
DE L'EFFET Q u r résulte dans la qualité de la Houille, de la présence ou de l'absence des matières _animales. Par L. ilimucAnT DE THURY ingénieur des mines.
PARTAGÉS d'opinion sur l'origine de la
houille , les minéralogistes l'ont attribué , les uns à la décomposition des substances végétales , les autres à celle des substances animales, et quelques autres enfin au mélange des unes et des autres.
Parmi les premiers , Walérius , Bomare Daubenton , Monnet et Brochant, dans sa Minéralogie de Werner, regardent la houille comme le résidu de la décomposition des vé-
gétaux enfouis et élaborés par un agent à nous inconnu : les fragmens de bois , les branches , les empreintes végétales, et les produits
que la chimie retire de la houille , sont les motifs sur lesquels se basent les savans de cette opinion.
Pallas , Arduino , Demesle et Parmentier, attribuent la formation de la houille à d'antiques dépôts de matières huileuses ou graisseuses des animaux marins ; mais ces mêmes auteurs cependant ajoutent que certaines qualités doivent leur origine à des végétaux unis à des substances animales. Haiiy, , Fourcroy, Dolomieu , de Bournon Schreiber, , de Born, Brochant, etc. etc. attribuent son origine au mélange des débris de