Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1803-04, volume 16)

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DE L'EFFET QUI RÉSULTE

RÉSUMÉ, La houille est, dit-on, le résidu de la décomposition des végétaux ligneux ou herbacés. Dans les deux premiers gîtes que j'ai cités pour

exemple , on trouve effectivement une trèsgrande quantité d'empreintes et même de dé-. tritus dé végétaux, sans aucun indice de dépouilles animales ; mais aussi la houille, carione sans bitume, n'est point ou est à peine combustible. Dans le troisième exemple, les substances animales sont très-abondantes :

les trouve dans les couches même plus ou

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moins bien conservées, et souvent à peine dénaturées. L'odeur de la fumée qui a beaucoup d'analogie avec celles des chairs putréfiées en combustion, ou de l'huile empyreumatique et l'ammoniaque qui se dégage si abondamment , jointes aux empreintes des végétaux marins peu nombreux, il est vrai, ne prouventelles pas d'une manière évidente que cette der-

nière qualité, qui jouit d'une si grande combustibilité, doit son existence à un dépôt abondant de détritus d'animaux marins. Si on n'ad-

met point cette assertion fondée sur tant de preuves que fournit elle-même cette houille

a obligé les fabricans de chauffer le grand four avec deicontre un de Pomiers.Les tiers de houille de fours de recuite pour les boui.eilles est les arches de cuisson Rive-de.Gié.' rour les pots, ne consomment que cette dernière. La chauffe. exige plus de combustible 5 elle dure un peu plus de teins mais elle réussit bien.

DANS LA QUALITÉ DE LA HOUILLE , etc.

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les coquilles, les vers, les plantes marines et l'ammoniaque , quelles seront donc les subs.produire des tances premières qui auront purépondre d'ailrésultats si différens , et que des vers et des coquilles qui leurs à la présence dans les diverses couexistent si abondamment ches de cette mine ? Enfin, quoique l'opinion de la décomposi-

tion des végétaux pour la formation de la houille soit généralement adoptée , je crois

cependant pouvoir avancer, d'après les études multipliées que j'ai été à portée de faire sur un grand nombre de houilles de divers endroits de la France : Que les houilles sèches, dites anthracites; des sont, 1°. le résultat de la décomposition lieu végétaux, et 2°. que leur formation a eu sans le concours des substances animales, et peut-être antérieurement à leur création. Que les houilles grasses, collantes et bitumineuses , sont dûes aux détritus des substances végétales et animales dans certaines proportions, et que plus les quantités de bitume, d'huile animale et de carbone sont réciproquement contrebalancées, plus les houilles sont de meilleure qualité. Que les houilles trop bitumineuses, telles , et que celles de Saint-Laurent-de-Chartreuse formaVoreppe, doivent leur de Pomiers ou tion à une trop grande quantité de substances animales , qui n'est point ou n'est point assez mélangée du carbone des végétaux. Enfin; et que d'après des essais déjà COM-