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Journal des Mines (1803-04, volume 16)

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EXPRIENÇES , etc. une dureté et infusibilité si grandes, surtout quand on réfléchit que toutes les autres

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'combinaisons connues de l'acide &Torique sont

si tendres et si fusibles. Je terminerai cette Notice par examiner la causequi m'empêche de reconnahre l'existence de :j'acide Hutu-igue dans la topaze de Saxe. Lorsque j'en fis l'analyse en l'an 6, j'attaquai

cette pierre par la potasse à l'aide de la chaleur;

je fis dissoudre ensuite dans l'acide muriatique -et j'éVaporai. Mais .probablement 'que dans la

'crainte de décomposer le muriate d'alumine

SUR LA COURBURE DES BOIS (i). LA courbure des bois peut être exécutée, soit

sur des bois vivans , soit sur des bois morts ; les procédés employés diffèrent en raison de l'un ou de l'autre de ces deux états.

iO Courbure des bois vivans. Les bois vivans ont une élasticité naturelle,

je nè chauffai pas suffisamment pour volatiliser éprouvé, ne 'acidefluorique qui, comme je cède que difficilement sa place à l'acide muria-tique , sur-tout lorsqu'on n'a mis de ce dernier -que ce en faut pour saturer les bases ; en-sorte que la totalité , ou au moins la plus grande

qui varie en raison de leur nature, de leur irrosseur et de leur âge: plus ils sont gros et

paze, auront sans doute employé une plus grau de

seule pièce. Lorsque les arbres sont encore jeunes et ten-

partie de l'acide Humique restant dans la matière , je le précipitai avec l'alumine par l'ammoniaque , et j'eus du sulfate d'alumine au lieu d'alumine pure. Ainsi , les chimistes qui , depuis moi , ont éprouvé une perte en faisant l'analyse de la toquantité d'acide nmriatique, et poussé plus loin la dessiccation de la matière ; au moins je ne vois que cette manière d'expliquer la différence des résultats. L'acide sulfurique convient beaucoup mieux pour ce treail , parce que formant avec l'alumine une combinaison beaucoup plus forte que l'acide muriatique , on peut chauffer suffisamment pour volatiliser l'acide fluorique sans risquer de décomposer le sulfate d'alumine.

agés , `moins ils sont élastiques. On courbe les bois vivans pour les redresser, pour leur donner une forme dépendante de la

décoration à laquelle on -les destine , ou de l'usage que l'on se propose d'en faire , après les avoir coupés. C'est ainsi que l'on peut à l'avance plier des arbres que l'on veut employer à la construction des vaisseaux, ou que l'on destine à. faire des jantes de roues d'une

dres, on assujettit leur tige, soit par des cor;dès, s'oit par des perches, des piquets , ou des

châssis. On les maintient dans cette situation

'jusqu'à ce que, dégagés des obstacles qui les retiennent, ils conservent la courbure qu'on -leur a fait prendre. (1) Cet ar[icle est extrait du Traité de l'Art de Charpentier par J. H. Hassenfratz.