Journal des Mines (1804-05, volume 17)
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E M. It E G- N E R.
SUR LE DYNAMOMÈTRE
eût été attachée au mécanisme, elle aurait eu des mouvemens d'oscillation qui n'auraient pas permis à l'oeil de juger avec précision le point où elle aurait été poussée. Ainsi , à chaque essai, on doit ramener l'a'grrille vers les, premiers degrés de l'arc de division, pour qu'elle puisse montrer de nouveau le degré de force qu'on emploiera aux expériences qui succéderont. PREMIÈRE EXPERIENCE. On essaie la force musculaire des bras, ou pour mieux dire la fk.irce des mains, en empoignant les deux branches ressort le plus près du centre ,. comme on ledu voit par la figure B.,. de manière que les bras soient peu' tendus .et inclinés en bas, à-peu-près àun l'angle de 45 degrés. Cette, position , qui paraît la plus naturelle, est aussi la plus commode pour agir dans toute sa force: Ori-se rappellera que l'arc de division inférieur , divisé en kylogrammes , est celui qui sert à exprimer la force des mains et de toutes les actions qui pressent les deux branches du
- ressort.
On peut aussi essayer la forte des mains l'une après l'autre, comme des deux ensemble ; et si on tient note du degré de pression de la main droite et du degré de pression de la main gauche, et qu'on fasse le total de ces deux sommes, on reconnaîtra que cette soin me totale équivaudra, pour l'ordinaire, à la force des deux mains réunies sur le ressort.
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Observatioig.
,Chl -a remarqué que l'on pressait ordinaire-
ment plus de la main droite que de la main gauche; cet effet n'est pas difficile à concevoir::
fa main droite , plus souvent exercée que la
gauche , donne auxmiuscles du bras droit plus
d'extension , et c'est pourquoi un homme qui vit dans la mollesse n'a pas autant de force, toutes considérations prises , -que celui qui s'exerce en travaillant des mains. Cette observation est sensible entre' deuid-
hommes qui ont.deui 'états opposés, comme le forgeron et le perruquier. Quoique je n'aie
pas des données bien étendues sur la force respective de ces deux sortes d'ouvriers je pourrais déjà assurer que la différence de leurs forces peut être estimée près de Moitié.
En général, tout homme dont les muscles
sont-bien prononcés , est plus-fort :que cela qui a des membres charnus con:urne ceux des
femmes.
Il est cependant quelques femmes qui sont très - fortes ; mais jii remarqué que la force
moyenne des femmes pouvait être équivalente à celle d'un jeune homme de quinze à seize ans, c'est-à-dire , à-peu-près aux deux tiers de là force des hommes ordinaires. Je me suis servi également avec avantage de ce dynamomètre, pour connaître les effets de l'électricité sur une femme nouvellement paralytique ; avant l'électrisation avait cons-2 tarnment moins de force qu'après. Chaqiie jour cet instrument nous' faisait connaître la valeur des effets que l'électricité produisait, sur elle.;
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