Journal des Mines (1804-05, volume 17)
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SUR LA PltPARATTON 96 6°. Toutes les fois qu'on bocarde les rebuts dits after, ort, emploie dans l'auge du bocard un crible tissu en fil de laiton de / malin/. 20 de diamètre , et dont les interstices carrés sont de i millini. 8o de côté. Pour tamiser les éclats et poussières dont il est question, page 87, on emploie dans les tamis abascule un crible qui a 58 centimètres de long, 29 centimètres de large, et qui du reste est absolument semblablable à celui art. 40. cidessus.
Dans les cribles par dépôt, pl. IT , fg.
12
et 13 , la
maille est comme art. 3o. ci-dessus si le criblage par dépôt s'opère sans le secours du mécanisme , fig. 1, niais seule-
ment à la main, on emploie le crible art. 3.. ci-dessus, en lui donnant un diamètre de; 38 centimètres , au lieu que dans la machine à cribler par dépôt, le diamètre est 58 centimètres : tel est l'avantage de cette machine. Travail d'été.
Dans l'été , le crible de l'auge est placé à 19 centimètres et
du poteau ou montant du.
bocard (pochsaide), près duquel s'opère la
sortie des eaux et des sables, et à 4 centimètres 8 millimètres du pileur de fin. Ainsi, la dista.nce, totale du poteau montant au pileur de fin, qui lui est parallèle, est alors 0,mt.243 , ou io pouces de Calenberg. Dans l'été, le bord inférieur du crible repose immédiatement sur Je fond de l'auge ; cependant, si le minerai est disséminé en petit grains dans une grande masse de gangue légère, on exhausse le crible jusqu'à 3 pouces, au moyen de tasseaux de bois que l'on place dessous et que l'on assujettit fortement. Travail d'hiver.
Dans l'hiver, le crible reste à la même dis-
tance du poteau montant ; mais le plieur de fin est alors constamment placé à 7 centimètres
3 millimètres du crible, et le bord inférieur de celui-ci est constamment à 4 centimètres 8 'millimètres au - dessus du fond de l'auge.
Cette dernière disposition est celle qui convient généralement
tiES MINEIIATS D PLOMB , etc.
97 généralement au ho cardage des résidus norinnés .
a.fter, quand ils sont à gangue lourde ; mais plus la gangue de l'alter à bocarder-est légère et abondante, plus on élève le crible an-dessus du fond de l'auge : enfin ,' si la gangue est très-abondante et très-légère , on exhaussé le crible jusqu'à 18 centimètres au- desSus du fond de l'auge , mais jamais davantage.
Été comme 'hiver l'eau entre dans l'auge à 7 centimètres au-dessus du point inférieur dé la taque de fond. La vitesse de l'eau doit êtré. en rapport avec la vitesse du pileur,de fin, c'eitL à-dire , que l'eau ne doit pas entrer plus
dans l'auge que les sables n'en peuvent sortir par le crible. Le même pilon se meut au plus 6o à 64 fois par minute, mais ordinairement 5o fois. Les moyens employés aù Hartz pour obtenir à volonté un sable gros ou un sable, fin, sont, Io. pour obtenir un sable gros, d'augmenter, soit la vitesse , soit la levée, soit le poids des pilons , sans élever le crible au-dessus du fend de l'auge, et sans écarter de lui au-delà de deui Pour pouces, le pilon nommé pileur de//zz. obtenir un sable fin, d'élever le crible, d'écarter de lui le pileur de fin, sans changer rien aux autres circonstances. Ordinairement, pour les
gangues tendres, telles que spath calcaire et schistes argileux, la levée des pilons est telle qu'il suit mètres. Levée du
0,22
Dégrossisseur.
Pilon du milieu. 0,24 Plieur de fin.
. .
0,26
Pour les A tendres.
Mais pour les gangues dures, telles que /lorastem n ou roche de corne et quartz, les pilons Volume 17.
iVfoyvng
d'obtenir un sable
pros ou un. .snble fin à volonté.