Journal des Mines (1804-05, volume 17)
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MINÉS DE r E n ET FORGES dant , d'autant plus inutile, que la gangue du minerai est également calcaire. 142
On ajoute
La seule chose qu'on ajoute encore c'est
ia,aisiser'egrir_e- de la fonte grenaillée provenant du bocardage rée des sco- et du lavage arossier qu'on fait subir aux scories, .
Etquelque-
ries du haut fourneau. Quoique cette grenaille soit susceptible d'être affinée directement, on préfère la mêler au minerai dont elle facilite beaucoup la fusion. La difficulté qu'on éprouvait à se procurer du minerai; de Saint-Georges-d'Heurtières pendantla révolution, a déterminé quelques maîtres de forge à 'fondre les crasses d'affinerie. Pour disposer Ces -matières à la fusion, on les
fois les cras-- laisse séjourner sous l'eau un an ou deux ,on ses iZ les pile ensuite sous un martinet dans une auge. lavées.
La gueuse qui provi ent
de ces crasses éprouve
un déchet
très-considérable. Ces crasses
donnent à
Fanal yse jusqu'à 0,75.
Ouvriers employés. Leurs fonctions.
Un courant d'eau qu'on y amène entraîne les matières les plus légères, ensorte qu'il ne reste que la fonte en grenaille et les morceaux de fer qui se trouvaient empâtés dans les scories. Ce résidurend 35 à 40 pour Il est assez difficile à fondre , et consomme beaucoup de
charbon. La gueuse qui en provient ne rend que 68 pour .â de fer, lequel est à la vérité trèsdoux.
Le service de fourneau exige six ouvriers ; savoir, trois fondeurs, dont un 'maître et deux aides; ils travaillent dans l'intérieur de la fonderie; ils règlentle vent et l'inclinaison .de la tuyère, enlèvent les scories et les trainentsur la décharge, préparent le sable pour 'recevoir la coulée , etc. ils se relaient de six en six heures, et se réunissent aux mêmes époques pour la percée. ii y à pour Je chargement du 'fourneau deux
D Il' MONT-BLANC.
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ou trois ouvriers, qu'on nomme ap_paneurs, et qui se relaient également de six en six heures. Ils vont prendre le charbon et le minerai au magasin, et les jettent dans le fourneau. Un autre ouvrier nommé le brasquet , est employé tout le jour à tirer le charbon à cribler le menu, à porter les terres sur la décharge, et à remplir les paniers.
Le maître fondeur gagne ordinairement Trpar jour, les autres gagnent de ifr-,5o à 2' On ne moule guère que des plaques de che-
minée, des chenets, des marteaux et des en-
clumes; on a essayé de couler des marmites et autres ustensiles de cette nature, mais ces loteries, quoique très-belles , éclataient en refroidissant 5 au lieu de chercher à perfectiormer la manipulation, on a renoncé à ce genre de fabrication, d'autant plus avantageux, qu'on aurait trouvé dans le pays un débit assuré de ces matières. Une partie de- la fonte est convertie en fer dans le Département, le reste est consommé par les acieries de Rives, Département de l'Isère. Les frais directs de main-d'oeuvre sont de o"-, o9
à ofr.,i / par myriagr. de fonte : on consomme , pour obtenir la même quantité de fonte esr.,30 3m,r- de charbon, ce qui est énorme, et 2/n,',40
Lcrrs sa-
laires.
On travaille peu en moulerie.
Débouchés.
Rapport
des consomi mations au
produit.
à 3,5o de minerai.
Les laitiers sont gris ou jaunâtres, ce qui annonce qu'ils ne contiennent pas beaucoup dé fer en dissolution. La gueuse s'y trouve comme
empâtée sous forme de grenailles, ce rui ar-
rive en effet avec toutes les mines de c-ifficile fusion.
Nature dee laitiers.