Journal des Mines (1804-05, volume 17)
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MINES DE:EER. ET FOliGES
1.5à
progressif du fer et de la fonte ; renchérissement qui tend à anéantir chez nous cette bran"elle d'industrie , et à nous rendre tributaires de l'étranger pour des objets d'une nécessité aussi indispensable. Pour donner aux forges, de cette contrée la En affectant des fn- stabilité(t'Ili leur manque, et sans laquelle elles ,ètsspaiuix
ne peuvent prospérer ni même se soutenir, il
psi es " Pa" conViendrait peut-être d'affecter aux plus imYerait à" ces portantes , les 4otets qui- se trouvent 'respeci,convé.
livernent'à leur proximité. Les coupes en se-
Prix moyen
raient délivrées d'après une estimation de l'Admanière .à concilier ministration forestière l'intérêt du tresor',Pniblic aveu celui des fabricaris: Gel:lx-ci seraient alors intéressé à.e.iller à la conservation de ces forêts, et ils pdrirraient se:livrer: à leurs travalit avec'sécurité; lieierle, du -cliebérn;intrie de o,3c;
par tuctiar;ion. par, niyriagramnie; ottAe':ofr-,55. hecto-h réë. ,Ce quieporte le 'prix du- StèWde bois charbOnnér-'de- rfr.,So 'à Cnnnom-
'nation en charbon.
Lés" fonderies à fer du Département du orat- Bland:,' consomment annèe'rnoyénne,
5248o' stères' 4plebbi réduit -enrieÉarbon et 61688' , en lesnetik.) 'clè l'ornbe -.o u inartinet
loift413568 stères. Comme il n'y alias une
et 'quela-rtiiChesse enttfoiS `-)de- ,chacunez 'dépend
'seule fberiexploitée-s- par coupes réglées
'sônr;éléVation , dé son de l'a:peute "du terrain, de son expoSrtibri , de!"SiYib, e'Ssence
état de Censervation données qui varient pres'que à chaque pas it,est- impossible d'assi-
grieriênie par terinernoyen , le nombre
d'heeeres de forêts qn& représente ce volume dellitii§.'`Cependant, vu' l'état de délabremen4
15i des forêts, et la lenteur (i) avec laquelle elles se reproduisent dans ces montagnes, il est à craindre qu'elles ne puissent suffire long-teins à une consommation aussi considérable. Les DIT MONT-BLANC.
scieries de planches mues par l'eau, se sont d'ailleurs multipliées d'une manière effrayante
depuis quelques années au centre des forêts
nationales et communales. On en compte plus de r5o dans ce Département. Les chèvres causent aussi dans ces montagnes des dégilts incalculables, en s'opposant à la reproduction des forêts dont elles dévorent les jeunes pousses. Il serait bien à désirer qu'on prit enfin à' cet égard des mesures de répression efficaces. S. B. Observations sur les approvisionnenzens
en minerai.
Les approvisionnemens en minerai présen-
tent encore plus de difficultés que ceux en charbon , sur - tout pour les usines d'Aillons , de Eellevaux et de Tamié , situées à dix ou douze heures de marche des mines de Saint-Georges, dont elles sont séparées par une chaîne de montarnes , et par une rivière d'un trajet très-difilbile. Le transport du minerai s'effectue partie à
traîneaux , partie sur des charriots, et partie à dos de mulets. Depuis la destruction du pont de Grésy on est obligé de passer l'Isère à bac, ce qui même est souvent impossible : il faut
avoir trois ou quatre entrepôts sur la route, (i) La révolution des sapins et des mélèzes qui couronnent les sommités , est de 8o à 90 ans , celle des hêtres , chênes et vernes qui croissent à mi-côte, est de 3o à 4o ans.
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