Journal des Mines (1804-05, volume 17)
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MINES DE FER r.T-t'oRGEs et les transports ne peuvent se faire que danS une saison favorable , par le -concours d'un grand nombre d'hommes et de bêtes de charge. Aussi faut-il deux ou trois ans pour rassembler de quoi fondre trois ou quatre mois ; et le my-
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Importa ne," des recherches de raine (le fer eux environs oe's
riagramme de minerai coûte jusqu'à of',42 rendu
sur ces usines ; on voit d'après cela de quelle importance pourraient devenir des recherches dirigées sur les mines de fer observées dans leur voisinage. ( Voyez page 132 et suivantes).
5. C. Observations sur les Fonderies, Martinets et Ateliers de Taillanderie, Quincaillerie et Clouterie, ainsi 'zze sur le commerce du fer dans le _Département du Mont-Blanc.
Produits des fonderies. Prix de la gueuse.
On compte dans le Département du MontBlanc 12 hauts fourneaux qui fondent tous les deux ou trois ans : leur produit annuel moyen est de 118970 myriagr. de gueuse, se vendant sur les lieux 2.'-,85 à 3fr.,20 le myriagr. On en exporte pour les acieries de Rives, Département de , environ 47500 nryriagrammes valant 144'654 fi-. Ce débouché n'est ouvert que
depuis la réunion de la Savoye à la France,
Une partie va a Rives. La majeure partie 'est affinée dans le pays.
aussi la fabrication ne s'élevait-elle qu'à 91670 myriagr. en 1789. Les 71470 myriagr. de fonte restant dans le pays', une portion est moulée, le surplus 'sert à alimenter les 'martinets. Ceux du canton de la Rochette affinent en outre beaucoup de vieilles ferrailles, de boulets, de bombes etc.: qu'ils tirent des arsenaux. Ils consomment.ausSi,de la gueuse d'Allerard , Département 'de , qui donne souvent ,-ainsi que
153 DU MONT-BLANC; celle de Saint-Hugon , dont ils font également
usage, du fer cassant à chaud. Le fer de Laprat est sujet au même inconvénient, lorsqu'on n'apporte pas le plus grand soin dans le triage et le grillage de la mine pour en séparer les dernières portions sulfureuses. du Quant à la gueuse qui provient du minerai ferQualité qui en de Saint-Georges-des-Heurtières, elle donne en résulte. général, lorsqu'elle est bien travaillée, du fer très-doux et très-nerveux; celui d'Aillons et de II est en gée doux Bellevaux est sur-tout très-estimé. On obtient néral et nerveux. à Tamié , du pourtant quelquefois, sur - tout fer dur et aciereux , Ce que l'on attribue à la qualité dit- charbon. La manière de travailler doit aussi y influer beaucoup..
On fabrique annuellement 65365 myriagr. de fer dans les martinets du Département, lesquels sont au nombre de 27, contenant en tout 39 fourneaux d'affinage. Près de la moitié de ce fer est façonnée sur les lieux , dans une cinquantaine de petits ateliers , presque tous situés dans le canton de la Rochette , en objets de taillanderie et de grosse quincaillerie , tels que tôle, socs de charrue , tridens , pioches,
pelles, haches, poëles à frire, cuillers à pot, etc. Une partie de ces articles se consomme dans le Département, le surplus va à Grenoble , d'où l'on en expédie beaucoup pour la foire de Beaucaire. Par cette voie ils se répandent, dans le
midi de la France, et même chez l'étranger.
Cette branche d'industrie, qui occupe un grand
nombre de bras et verse beaucoup d'argent dans le pays, souffre beaucoup de la rareté et de la cherté du combustible.
Quantité de fer fabriquée.
Une grande partie est façonnée en taillanderie et quincaillerie.