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Journal des Mines (1804-05, volume 17)

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8 TJR LA PRIPARATION peut, au moyen d'une pale, faire passer l'eau surabondante de la case g dans celles qui la sui168

vent jusqu'en in, et de la case f jusqu'en h.

Ainsi, les deux cases du conduit e, et les quatre cases du plancher g, forment un système de séparation , au moyen duquel on a tout de suite, six sortes de sables différens. Il en est de même des deux cases du conduit e combinées avec les

quatre cases du plancherf ; il en résulte que

le travail se continue sans interruption et alternativement sur les planchers g et f: Il importe

de remarquer ici que les eaux qui s'écoulent par-dessus le rebord de la caisse d, ne passent qu'une fois sur un même plancher g ouf; ainsi, lorsqu'une des cases e, g ouf, est remplie de

bourbe, on lève sa pale, et les eaux coulent

Conduits laby-

du

dans la case immédiatement inférieure, tandis que la bourbe qui s'est déposée dans le gradin supérieur en est de suite retirée et mise de côté pour un travail ultérieur, sans qu'il soit question de la faire repasser sur une autre case. De cette manière, on a toujours une case à vider de bourbe, tandis que la case voisine se vide d'eau. h, i, k, Z. Petits réservoirs dans lesquels se deposentlesfizrines ou poudres fines emportées par les eaux clans leur passage sur les cases du pl an cher f:

p; q. Réservoirs semblables pour

les cases du plancher g. Les premiers réservoirs

n, o, c'est - à-dire , ceux qui placés près des planchers g ,f, reçoivent les premiers leurs eaux, sont plus résserrés que ceux auxquels ils les transmettent k, Z, p, q, afin que

l'eau trouvant plus de surl'ace à couvrir à mesure

DES MINERAIS DE rEo 1%/B , etc. 169 qu'elle s'éloigne des planchers, la précipitation des particules les plus fines emportées par elle, s'opère aussi plus facilement. J'indique sur les dessins par des nombres la

profondeur en décimètres de ces différens réservoirs.

r, s, t, u. Réservoirs pratiqués hors du bâ-

timent , dans lesquels s'opèrent aussi des transfusions alternatives des eaux que les réservoirs intérieurs y apportent ; de là, les eaux se rendent clans un ruisseau voisin (i). C'. Place d'une machine à ,cribles par dépôt.

extérieurs.

Voyez pl. II,Ji. 12 et /3.

B. Deux petites tables à secousse dites

Tables à

sichentrog-e. A ces deux tables appartiennent secousse. les aCcessoires suivans o. Caisses du graben schlich. Caisses du schvvaenzel. Caisses de Palier.

. Trois réservoirs dans lesquels se précipitent les particules tenues de schlich que

l'eau courante a pu emporter, en sortant des caisses a.

g', h'. Deux réservoirs qui remplissent le.

même objet pour les caisses G. i, k. Deux réservoirs extérieurs où se rendent les eaux en définitif, et où il se dépose encore

un rebut que l'on recueille.

F, G. Deux caisses à tombeau (schlainnt

(1) Lerréservoirs extérieurs i,r,s, t, z, k, ont 3 mètres de longueur, s mètre 5 de largeur, et s mètre 2 de profondeur. Ils versent leurs eaux dans six autres réservoirs semblables situés à leurs extrémités , et ceux-ci dégorgent dans un conduit commun.

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