Journal des Mines (1804-05, volume 17)
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SU n. LA Pit 1PARATION
dessus, qui durent en tout à-peu-près douze
minutes, on donne à la table une position horizontale , position que l'on obtient facilement au moyen de, la roue dentée sur laquelle s'entourent les chaînettes indiquées au dessin.
Alors le rebut qui tombe de la table, se rend dans le conduit b, (a étant couvert) ; c'est le dépôt destiné à être travaillé en schwaenzel. 40. Enfin, lorsque l'ouvrier juge que ce qui reste sur la table est débarrassé de gangue, et ressemble à de bon graben schtich , il donne à la table une inclinaison -capable de faire tomber ce qui est resté dessus dans la caisse a ouverte à cet effet. Là, le graben schah trouve de l'eau qui s'empare des parties les plus légères,
et les porte dans un conduiti ultérieur, tandis que les parties les plus lourcies restent dans le conduit q.
Remarquons ici que dans l'état actuel de
l'atelier de Bocksvuese , on ne peut pas à volonté faire varier le nombre des secousses que la petite table ( sichertroge) reçoit par minute, parce que le mouvement est tiré de la roue hydraulique du bocard ; cependant il est reconnu qu'il serait avantageux que dans le commencement de l'opération décrite ci-dessus', la table reçût environ cinquante secousses par minute pour la séparation de l'after, , et ensuite seulement trente pour la séparation du schwaenzet. Les grandes tables de percussion ont beaulion sur les" coup d'analogie avec les petites. tables à secousse. tables de percussion dites stes-
sherde.
( Voyez pl. 17, les tables H et J de lap/. IV); mais elles en diffèrent à l'égard de la mardpulation 1°. Parce qu'elles sont plus longues et ne
DES MINERAIS DE PLOMB, etc. 175 peuvent pas se débarrasser sitôt que les petites tables, des parties légères que la secousse et le
faible courant d'eau font cheminer sur leur
longueur. 2°. Parce que sur les grandes tables, on laisse .plus long-tems les dépôts s'accumuler avant de les déplacer.
30. Enfin, parce que les sables soumis an
travail des grandes tables, sont moins grossiers et moins riches que ceux des petites. De là, toutes les différences qui existent entre ces deux manipulations. Afin de ne rien omettre de ce qui a rapport à la nouvelle méthode, je vais décrire une opé-
Travail
ration sur les grandes tables de percussion. ( Pour le travail. d'été, travail des minerais ).
1°. On transporte dans la caisse a le sable des- Descriptiné au premier travail (environ 2 à 3"`.), et le lion d;!1",e 'courant d'eau l'entraîne sur le crible horizontal c(rpalète à travers lequel les parties les plus fines par- sur1)1ev lesletaviennent sur la table. Dans le commencement cussion.per-
de l'opération, la table a sur sa longueur, qui est de 4',52 , une inclinaison de o',17, c'està-dire, environ un demi-pouce par pied. 2'. Les matières s'accumulent sur la table et y forment un talus fortiallongé ; quand ce talus
a atteint la hauteur cl'un pouce, l'ouvrier, au moyen du levier p, indiqué sur le dessin, fait relever l'extrémité inférieure de la table, afin de conserver toujours la même inclinaison au plan sur lequel se déposent les matières. Le bout du levier dont il est ici question, se trouve
près du -haut de la table , et glisse dans une pièce de bois verticale , percée de dix trous qui sont placés l'un au-dessus de l'autre, et distans