Journal des Mines (1804-05, volume 17)
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DE LA CHALEUR
SUR LA PROPAGATION
de l'autre, est extrèment petite ; on peut donc les regarder comme très- approchans de la vérité , et ceci justifie la remarque que j'ai faite plus haut sur les incertitudes dont le procédé de Newton est susceptible. J'ai fait aussi des expériences sur la fonte de l'étain, mais comme je n'ai encore employé pour cela que la barre de fer, je ne puis offrir à la Classe une comparaison aussi certaine. C'est pourquoi je ne rapporterai point les résultats, je me bornerai seulement à dire que tous les thermomètres s'accordèrent très-exactement pour donner à cette température une valeur très - peu différente de celle que l'on. assigne ordinairement pour la fente de l'étain, laquelle est de 168°. suivant Newton.
Il y a sans doute des recherches à faire, pour rendre usuelle la méthode que je viens
de proposer; mais voilà le principe ; je désire que ceux qui ont plus que moi la connaissance et la pratique des arts , le jugent assez utile pour chercher à l'appliquer.
etc.
219.
T.IBLEA x des Expériences sur la propagation de la Chaleur et la mesure des tem-pératures.
A. Première expérience faite pvec la barre de fer plongée par le bout dans du mercure, à 82°. Rangs des,
Températ. observées
thernto- en degrés de
mètre.
Différences
Températ. calculées.
entre le
calcul et l'observation.
Réaumur.
degrés.
degrés.
degrés.
0
69
68,63
+ 0,37
1
23,5
23,5
+0
2 3
14
9
14)16
V.) i
-9
0,16 o
4 5
5,75
5,55
+ 0,20
3,75
o,3o
6
1,75,
3,45 1,33
-F 0,40
0,51
+ 0,49
7 8
1
Tempérettz,
re de l'air
13°. Les observations
,des thermomètres sont. comptées à partir de ce terme,.
Insensible.
Celui qui est numéroté o, indique le niv.eatx du mercure distant du premier de 2,115.
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