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Journal des Mines (1804-05, volume 17)

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272 PROaDÉS EMPLOYIS EN ANGLETERRE

toujours les points de contact de la flamme avec les molécules de la substance métallique qui deFormation vient de plus en phis pâteuse. Les grains s'agdes 1"Pes glutinent ensemble- et forment des morceaux

que. l'ouvrier' réunit avec ses outils, et qu'il achève de coller l'un à l'autre, soit .en les pressant avec son ringard, soit en les frappant avec

une masse de .fer assez pesante. Il forme de. cette

manière un nombre de petites loupes qui varie de trois à sept , suivant les usages auxquels elles sont destinées, mais qui est ordinairement

de cinq. Il les range autour de l'âtre, et fer. mant la -porte du fourneau et ouvrant celle de la chauffe, il les laisse encore exposées à l'action

Durée de l'opération.

du courant de flamme, jusqu'au moment où il doit les sortir pour les forger. .La durée de 'cette opération, depuis l'instant où l'on a chargé le fourneau, jusqu'à celui où on le referme après avoir formé les loupes 'est dans le Glamoro-au d'environ sept quartsd'heure. Dans lé 'Se;affbrdshire , on met une plus grande activité dans le brassage, aussi le travail est - il ordinairement terminé en une heure et demie, mais les loupes, au sortir du fourneau, sont plus molles, et paraissent moins

bien agglutinées qu'elles ne semblent l'être dans les forges du Glamolgau. Avant de suivre les loupes au sortir des 'ThAorie de

l'affinage. puddling Arnaces , revenons un moment sur la théorie de l'affinage que l'on opère dans ces fourneaux. On .est accoutumé à regarder les opérations qui s'exécutent dans les fourneaux à réverbère,

comme ayant souvent pour but et pour elfe tprincipal l'oxydation des substances métalliquesqui

l'OUR LE TRAITEMENT DU FER

etc;

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y sont soumises. Les personnes qui jusqu'ici ont voulu donner en France une idée de l'affinage de la fonte dans ces fourneaux, d'après les procédés usités en Angleterre, ne pouvant avoir, que des notions incomplètes sur l'ensemble et les détails du travail métallurgique

exécuté dans ce pays pour le traitement du fer, ont été conduites par analogie, à vouloir appli-

quer cette opération par l'effet oxydant de la

flamme sur les fontes très-carbonées 'obtenueS

au moyen du coc+, qui en détruisant le principe charbonneux, :regardé comme la partié. essentielle à enlever- à ces fontes, rendait au fer sa malléabilité. J'avoue qu'il m'est iMposSib e de ne pas être sur la théorie, de cette opération,

d'une opinion presqu'entièrement opposée', ainsi qu'on l'a déjà pu remarquer plusieurà

fois dans le cours de ce Mémoire. Ma manière'

de voir à cet égard me paraît fondée sur de raisons prises dans l'ensemble ,des opérations

précédentes et des effets prodUits, par chacune d'elles, ainsi que dans', 1a. naaniére même dont s'opère celle de l'affinage:, On a vu les fontes très-carbonées/produites par les hauts fourneaux, être regardes comme non susceptibles d'être affinées dansjeSipziddliii-g

Jiirnaces,sans avoir été auparavant fondues' une et exposées liquides.à l'action du seconde

vent desfois' soufflets, qui ne peut avoir d'autre effet sur elles que de brûler une partie carbone qu'elles contiennent , et_ d'oxyder lé métal. On a vu aussi le Produit de cette opé-,ration présenter l'apparence d'une fonte fort peu

carbonée, et au contraire tree Oxygénée. On voit maintenant cette même fonte exposée pendant