Journal des Mines (1804-05, volume 17)
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POUR LE TRAITEMENT DU FER
OCJiDISEMPLOld,S EN ANGLETERRE
que les fers forgés sont inférieurs aux bons
neaux, et en convertit- on en fer seulement une petite quantité, dont on ne fait usage que pour lés ouvrages grossiers, ou pour fendre, ou pour faire des. tôles , ou enfin pour ex-
tonne, ou 84 'francs, le millier. Le fer en barres rendu par un canal ou par des chemins ferrés au port de Cardiff , situé à plus de 20 milles des usines, valait 15 livres sterlings la tonne, ou 18o francs le millier. Rendu à Londres par mer, 17 livres sterlings la tonne, ou 204 francs le millier.
porter. Le fer du Shropshire est en général mieux travaillé et Meilleur que celui du Glanzorgau,
,
Si l'on observe que ces, prix sont tous da beaucoup inférieurs à ceux dés produits de nos forges, si l'on fait entrer en considération , qu'en Angleterre toutes les choses né-: cessaires à la vie, sont en général de moitié cn sus, et la main-d'oeuvre de plus du double.,
égard. Sur la qua.
En considérant maintenant la qualité des
lité des pro- produits , on verra que les fontes sont douduits. ces, et très-bonnes pour fabriquer des canons, des cylindres, des roues , et tous les ouvrages. de
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fers du continent. On leur reproche d'être plus ou moins cassans à chaud, et quelquefoismême à froid. Aussi emploie-t-on a l'état de fonte la plus grande partie des produits des hauts four-
Le fine metal valait 7 livres sterlings la
plus chères qu'elles ne le sont en France, et si l'on remarque enfin que presque tous les maîtres de forge anglais ont fait de grandes fortunes depuis la découverte des nouveaux procédés , on aura sur l'avantage économique de cés procédés un .ensemble de faits qui dispense de toute réflexion ultérieure à cet
etc.
de moulerie ; mais on ne pourra se dissimuler
La valeur du cast-iron varie toujours beancoup , selon qu'il a été fondu une seconde fois ou non, et d'après la grandeur et la difficulté du moulage des pièces coulées. Ses prix étaient alors depuis 9 jusqu'à t 6 livres sterlings la tonne, ou de io8 a 192 francs le millier.
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et cependant les essais qu'un propriétaire de forges a fait pour l'employer à la fabrication de l'acier n'ont pas réussi, et il a été obligé d'abandonner son entreprise. Le fer destiné à cet usage, ainsi qu'a tous ceux qui dem.andent une très-bonne qualité , se tire de Suède et de Russie. J'ai indiqué les principales raisons des défauts communs à tous les fers anglais, dans l'article du Mémoire qui a eu Doux 1 objet 'la préparation du coaks , et je les regarde comme provenant de la nature même de la houille. Il inc parait donc certain que dans
l'état actuel de nos connaissances , nous rie pouvons pas fabriquer entièrement avec ce combustible du fer de très - bonne qualité ; mais chacune des deux parties pricipales des travaux de la fabrication, peut s'exécuter séparément et produire de très - bons résultats. Ainsi , la fonte de nos hauts fourneaux peut être affinée à la houille avec grand avantage par les procédés anglais et l'introduction Volume 17.
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