Journal des Mines (1804-05, volume 17)
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Conclu, 1e
DU GISEMENT ET DE L'EXPLOITATION
toises de long. Ces veines n'étaient, pour ainsi dire , que des files de rognons ou masses tuberculeuses jaunâtres, et assez semblables, pour l'aspect, à certains calcaires compactes (1). "La couche ferrifère est recouverte , dans la
kin2aw'ka- Contrée de Tarnowitz , par une terre bleuâtre
spongieuse , connue dans le pays sous le noin.
(I) Cette calamine est d'un gris jaunâtre passant au jaune d'ocre , et même au brun jaunâtre : rarement en trouve-
ton,' quelques parties d'un brun rougeâtre. Elle présente assez souvent, dans les fissures, des dendrites noires d'oxyde de manganèse. Ellle se trouve en masses plus ou moins anguleuses et bulbeuses ;-quelquefois entièrement compactes d'autrefois renfermant des cavités dont les parois sont tapissées d'Une calamine mamelonée à pâte plus fine et translu-
cide. Sa cassure est mette, compacte , écailleuse, à petites écailles : elle passe d'un cté à la terreuse , et de l'autre à la concoïde. Elle est demi dure ( à différens degrés ), opaque et Pèse à-peuL,Près'trdis fois plus que l'eau. Elle'eSt exploitée depuià'des, siècles :!'exploitation n'oc-
cupe guère aujourd'hui que trente mineurs ; on en retire de huit à douze mille quintaux, qui se vend 6 francs le qintal. Comme cette substance se trouve en petites veines, sans ordre et sans suite , et seulement à une profondeur 4_6 toises , sous la superficie du terrain, toute l'exploita-tien' conSiste en des puits que l'on fait au hasard ; quand le Puits a 'atteint la couche où est la calamine, si on trouve un rognon ou une veine ,..ou la suit par une galerie jusqu'à ce qu'on l'ait toute enlevée : alors on abandonne le puits, on en retire le boisage,:et'Pon va en faire un autre un peu plus loin. Un de ces puifsrdé 6 toises ne coûtant pas plus de 8 à 9 francs à foncer, on préfère ce moyen d'exploitation à, celui qui consisterait à, suivre la couche par des galeries de recherche. La calamine est fortéinent calcinée dans un ,fourneau à réverbère.pendant quatielPu'res , on l'étend eirstiite sur une aire , 'puis, on la repasse &fis le fourneau , dù on la laisse également-quatre heures. Cela-fait on l'embale-dans des barils et on la livre ainsi au commerce.
D'UNE COUCHE DE GAIS3NB
etc.
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de kurzawska : deux singulières propriétés de cette terre la rendent le plus grand ennemi que les mineurs aient à redouter. Elle absorbe toute l'eau et l'humidité du terrain, la retient à-peuprès comme une éponge, et la communiquant de proche en proche , elle la verse dans les nombreuses excavations souterraines de la centrée. Cette cause avait forcé d'abandonner les exploitations depuis près d'un siècle. La propriété
absorbante de la kurzawska , f'ait qu'il n'y a presque point d'eau courante- dans le pays :on pourvoit aux besoins de la ville et des laveries de minerai avec J'eau que les machines à peur élèvent du fond des mines. De plus, lorsque cette terre est imbibée d'eau, elle est meuble comme du sable mouvant ; de manière que lorsque le mineur veut la traverser par un puits ou par une galerie, il faut qu'il ait recours à des moyens extraordinaires, et quelquefois même il. est obligé de se desiter de toute pousuite (1). Sur cette terre, il y a quelques petites couches d'argile ordinaire, et enfin un peu de sable qui forme le sol du terrain. Ce sable, cette argile, et la terre 'spongieuse bleuâtre , sont des terrains de transport; les galets et pierres roulées de (I) Parmi ces indyens extraordinaires, je dois citer celui qui conSiste , lorsqu'on veut faire un puits , à bâtir en ma-çdrinerie et à la surface ,du terrain un cylindre creux, que l'on contient à l'extérieur par une espèce de .cage de fer , et que l'on descend dans le puits que l'on creuse ; à mesure que le puits avance , le cylindre s'enfonce , et on l'allonge à la partie supérieure par de nouvelles assises de maçonne. rie. Cet expédient ingénieux a été apporté en Silésie par un Francais.