Journal des Mines (1804-05, volume 17)
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534" Dr GISEMENT ET , DE L'EXPLOITATIOX
toute espèce qu'on y trouve en sont une preuve certaine. Les couches suivantes jusqu'au calcaire bleu(I-
tre savoir, la couche de marne ferrifère , le calcaire qui forme le toit, la couche de galène et celle qui lui sert. de mur, quoique bien dis, tinctes , et formant quatre couches bien séparées, paraissent avoir cependant de grands rap-
ports. la chaux carbonatée est leur principe dominant : elles contiennent toutes de l'ocre jaune, en plus ou moins grande quantité, il
est vrai : l'oxyde de zinc se retrouve dans toutes : la couche du toit contient de grosses géodes do minerai de fer, ., -de même que la marne qui est au - dessus : cette même couche contient aussi quelques grains de galène ; ce qui montre son rapport avec celle qui est l'objet de l'exploitation: il en est de même de celle du mur. Ainsi ces couches sont comme liées les unes aux autres ; elles appartiennent à un même système ;
ce sont les parties d'un même tout : elles
ont été formées à la même époque et par la même cause : en un. mot, pour inc servir dg l'expression de Werner, elles constituent une seule et même .formation (t). Le Calcaire sur lequel elle repose , lui est absolument étranger
ortn'y trouve plus ni galène, ni ocre de fer, oxyde de zinc ; il est stratifié, blenettre ,
(i) Je ne sais si cette fornaatiOivnla .1,as:quelque rappore avec certaines couches de plomb qui se.trouveni .da.ns,le pays
de Namur et dans les Départemens voisins du Rhin : .ces couches ont quelques circonstances de gisemen t-sembla.41es-.
à celles que je viens de décrire : mais j.e n'ai pas de données suffisantes pour me mettre à même de conclure l'identité formation.
D'UNE UOUCIIE DE GALÈNE, etc.
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g,né de bitume : il est évidemment d'une épo-
que antérieure.
II. Des travaux d'exploitation. La couche dont nous venons de parler, a été, deReprise l'exploi. depuis plusieurs siècles, l'objet de grandes exploitations , auxquelles la ville de Tarnovvitz doit son existence. Les anciens travaux étaient principalement au Sud-Est de la ville ; il y en avait eu aussi de considérables à une lieue vers le S. S. O, et même vers le-Nord. Mais depuis environ un siècle tout était abandonné. Les anciens avaient été arrêtés dans leur poursuite par les eaux : ils les tenaient épuisées par des
'termes et par des galeries d'écoulement (i) mais lorsqu'ils voulurent gagner les parties basses de la couche, alors leurs moyens d'épuisement furent insuffisans , et les eaux leur op-
posèrent une obstacle insurmontable. Il y a environ vingt ans que le zèle et les connaissances de M. le Comte de Reden , alors Directeur des mines de la Silésie , lui firent imaginer de nouveaux moyens; il fit venir d'Angleterre des machines à vapeurs (2.) , et par leur secours , on fut à même de reprendre et de poursuivre l'exploitation de la couche. Le nombre des machines à vapeurs qu'on fut obligé d'employer s'éleva jusqu'à sept : comme on se trouvait à près de trois lieues des houillères, leur entretien devint très - dispendieux ; et (le
(i) On trouve un vestige d'une de ces galeries au nord là Ville , à .2 mètres au-dessus de celle que l'on pousse actuellement. (2.) Voyez le Journal des Mines 1\T°. 79.