Journal des Mines (1804-05, volume 17)
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DIT -d-15E1\1E1'n ET TE L'Z,CreLOI;TATiOlkt
d'entre -eiix:S'ont toujours aux quatre coins.cl'int
carré. On s'est par ce moyen assuré que avait la couche pour phis de quinze ans crex.. ploitation. continue. Par ces premiers travaux, on a comme divisé la couche-en ;carrés de '6o,.à 8o toises de côté : et ce sont ces carrés qui sont l'objet successif de l'exploitation. Lorsqu'on veut en attaquer , n commence par oindre, à l'aide de galeries, le pied des quatre 'puits qui Sont- aux quatre erôlns::-ces galeries sont poussées horizontalenient:siïrla couche ;:elles en -suivent les Sinnosités. -Ensuite on part)à-p.en-près, du milieu
de chacune d'elles comme du milieu des:eôtes
d'un carré, et l'on s'avance par de nouvelles
galeries que l'on dirige vers le centre due-aire : mais on ne suit pas cette. direction avec, rigueur en ligne droite ; et comme le minerai n'est pas partoutuniformément répandu, on suit la veine
la plus riche en faisant :lemêmes sinuosités
qu'elle. D eeette manière, le "carré est reconnu non-sep:lei-Tient-sur sei. bords par aes ,galeries -quile bOrdent';,mais encore dans son intérieur, -par des galeries que j'appellerai intérieures : il est dispose pour l'exploitation ; on peut établir
le mode7dOnt elle sera conduite. On dispose -ainsi à l'avance un certain nombre de carrés, de manière:a être sûr -qu'ils fourniront,suflisamment de minerai pendant deux ans; Le mode d'exploitation employé ici, est appelé Strebenbau par les Allemands : voici comme
il s'exécute : on prend, -sur une parois d'une galerie -intérieure , différens points à 2 toises l'un de l'autre à chacun de ces points , en
attache -un mineur :
pousse, perpendi-
339 ir'uNnuoorcirr nz e-AtieE , etc. culairement à" la galerie, un boyau ou galerie plus petite appelée streben ; il lui donne environ 4 pieds 'éle large, et la hauteur simplement nécessaire pour le charriage vdu minerai ( environ 4 pieds ). Cette hauteur est prise dans la couche et dans le toit. En le poussant, on suit le minerai ppn se détourne, de la ligne droite lorsque la masse principale du minerai qu'on exploite fait une petite sinuosité ; on_ tourne même entièrement autour d'une partie stérile; car on a ici pour principe d'arracher le moins
possible de rdche non-métallifère. En poussant le boyau, le mineur exploite en même-terris les parties adjacentes de la couche à une distance d'en-
viron 4 pieds : ce qu'il fait par le kriimhlzerarbeit. Dans ce mode-de travail, que l'on pratique dans les 'endroits où le toit est solide, et où la
ëouche a une épaisseur suffisante ( 15 à 18 pouces ) , lé Mineur se couche sur le côté droit, et , à l'aide d'un pic ou d'unepioohe, il fait,
enlevant le limon (letten) qui est sur le mur de la couche line entaille de quelques pouces
- de-hauteur,, d'environ une toise de long, et
d'une largeur égale à celle qu'il ,peut atteindre avec le pic. Ensuite il arrache la [Darde de la
couche qui se trouve ainsi déchaussée; ce
qu'il fait ou avec le pic ou avec des coups de poudre: dans ce dernier cas il fait les trous de 18 à 24 pouces de long, et il les charg-e avec 3
onces de poudre. Lorsqu'il a ainsi arraché une partie de la couche, il s'avance en rampant, et toujours couché sur le côté , entre le toit-et le mur , et il attaque la partie suivante de la couche , jusqu'à ce qu'il soit à eirviron quatre pieds de son boyau. Quelquefois