Journal des Mines (1804-05, volume 17)
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DU DÉPARTEMENT DE LA HAUTE-MARNES.
SUR LA STATIST QUE 1%1INÉRALOGIQUE
sur les bois des par ticuliers ? et doit- on souffrir que des taillis , à peine de dix ans, soient mis en coupes, Co mme on l'a vu trop souvent
arriver ? Les réserves de toute origine ne pourraient-
elles pas se couper tous les 28 ou 3o ans, au lieu de 4o et même de 50, comme cela se fait ordinairement dans tout le Département ? Doit-on continuer de couper les bois à l'âge de 22 ans, ne gagnerait-on pas sur la qualité
et la quantité du charbein qu'on obtient, si on en .remettait la coupe à 25 ans ; plusieurs maîtres de forges paraissent préférer 2 hectares de 28 à 30 ans, à 3 hectares de l'âge de
22 ans.
Les maîtres de forges désireraient de plus
longs délais pour le paiement des adjudications forestières ? On sait que l'exploitation des mines , la fabrication et le placement des fers exigent des- avances d'un très-long terme.
Enfin, ne Pourrait-on pas rétablir une au-
Ci cune
division qui avait lieu dans la. vente des
ois ? On vendait séparément les taillis et la
futaie mais on adjugeait les branchages de la filtaie pour l'adjudicataire du taillis. Ces- ques-
tions, quoiqu'en apparence elles concernent "Tilus particulièrement un autre o;dre d'Officiers du Gouvernement, ont pourtant des rap-
ports si essentiels avec la prospérité de l'art des
forges, qu'il ne peut pas nous être permis de
les passer entièrement sous silence. Enfin, le service militaire a enlevé lés meil-
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des hauts leurs ouvriers, tant des forges que former un fonrneaux ; il faut 7 à 8 ans pour directeur de forges, un marteleur et son chauf-
feur, un affineur et son valet, un fondeur et son garde, un maître charbonnier ; peut-être conviendrait-il par la suite de l'établir un ancien règlement qui exemptait les mêmes individus du service des aimées. III. Améliorations , Ecole pratique.. forges On ne peut disconvenir que l'art des -Marne , perfectionné dans la Haute ne se soit fers y nombre d'années. Les depuis un certain
- ceux de la
ont acquis beaucoup de qualité cassans , ils ont Marne étaient extrêmement ductilité
on le doit san.s pris du nerf et de la diverses mieux entendu, des doute à un mélange Betanmines de Narcy, du Mont-Gérard et de mêmecourt ; leur fabrication relative est en elle est due tems beaucoup plus économique, emprunté de la en grande parie au procédé
Franche-Comté. Autrefois l'affinage se faisait en deux tems exigeait deux feux, le fer s'affinait dadas le premier, et on -l'étirait en .barres dans le second. Mais par le moyen des forges, appelées Renardières, on affine le fer dans le même feu Cini sert à, l'étirer en barres, d'où résulte une grandie économie dans l'emploi du. combustible, dans la main -d'oeuvre et dans le teins nécessaire à la fabrication. Plusietirs Maîtres. de forges de la Haute-