Journal des Mines (1804-05, volume 17)
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DES TRAVAUX EN' 'USAGE
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bile : elle consistait en une capsule elliptique
dont le grand diamètre avait 1,14 mètres, et le petit 0,71 : on la remplissait de cendres d'os que l'on battait bien 3 on donnait à la surface une forme concave qui avait environ 6 centimètres de profondeur dans le milieu : elle contenait 5 quintaux de plomb au plus. On la mettait dans le fourneau sur . des barreaux de fer. -Pendant le cours de l'affinage , on plaçait dans deux trous ménagés sur les côtés du fourneau, des saumons du plomb à affiner, de manière à ce qu'ils fussent én contact avec la flamme , et qu'en se fendant successivement, ils fournissent à la capsule de nouveau plomb qui remplaçait celui qni s'était déjà converti en litharge , et qu'on avait fait- écouler. On. ne pouvait pas affiner plus de 40 quintaux de plomb , dans une pareille opération., et ordinairement on n'en affinait que 3o. Lorsqu'on affinait de cette manière, en -
Plomb epetivre. .
On retirait Li th arg
é cihm erce
, ....... .
14o quint.
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employait quatre fois plus de tems , et consommait ttois fois plus de houille pour affiner la même quantité de plomb de sorte que ce travail revenait à un plus haut prix.
ARTICLE III. Des Réductions ou Rafraîchissemens. Les substances plombifères dans lesquelles le métal a été oxydé par quelqu'une des opérations précédentes, sont repassées à un travail que l'on nomme rafraichissement ou révivifi-
cation , et dont lé but est de désoxyder le plomb, et de le réduire à l'état métallique. Ces substances sont
1°. Une partie de la litharge provenant de
l'affinage.
2°. Le test, l'écume ( abstrich ), et les cendres de plomb provenant du même travail. 3°. Les scories obtenues pendant la réduction des substances précédentes. s. I. Révivifictztion de la litharge.
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Cette révivification est appelée pauvre, à
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cause du faible contenu en argent des produits
Litharge à ré,viv'ifie'r
Test
A LA FONDERIE DE PLOMB , etc.
La durée de ce travail était de io5 heures,
ou 4 + jours.
La quantité de houille consommée, 63 mesures, ou 84 quintaux. La quantité de cendres employée, 6. L'affinage à l'anglaise avait un avantage,: parmi les produits qu'on en retirait , il y en avait très-peu qui dusseirt,..Siibir un second travail métallurgique : mais ,`,4,0. autre côté,
qu'on en retire. Elle se fait dans un fourneau à manche, en tout semblable à celui que l'on emploie pour
-la fonte des minerais : il est disposé et brasqué .de la même manière.
Fanrneati.
La litharge à réduire n'est mêlée avec au- Composition. cune autre substance. Le combustible que l'on emploie est de la hie. houille non carbonisée. On passe de 3 à 400 quintaux de litharge