Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1804-05, volume 17)

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SUR LA PROPAGATION DU SON.

repose immédiatement sur la platine de la ma-

chine pneumatique. Une autre expérience

très-familière , est celle dans laquelle on entend distinctement le choc d'une épingle con-

tre une des extrémités d'une porte, lorsqu'on applique â l'antre extrémité. Oh 'a fàit aasi des observations sur la propagation du sen' à travers l'eau , et différentes substances a ériformes. Mais on s'était peu occupé jusqu'ici de comparer la Vitesse du son propagé par l'intermède de l'air, avec celle qui a lien a travers. les autres corps, et d'étendre cette Compa.raison à l'identite du son, mesurée d'après la. différence des, distances auxquelles on cesse de 4-tendre, Suivant qu'il est transmis dettine ou l'autre manière (1). M. Ha sserifratz s'est proposé de remplir ces devx objets par rapport à.,çlgférens',corps soligç6,, à l'ai.,14.4es:,expériences décrites' clans son Mégnoire, et «ni; :51:a fait une .partie conj ointemerit M.. qa5T.,Jussac. Étant uçlesc endu Clans une des carrières situées au-dessous de Paris , il kl.b.i'geaquelefu'iin de frapper aved un mar te au c'6n-itre une masse de pierre qui feiInait mur .11.(.,$)

lvi.. Pérolle, memihre de l'Académie des Seiences ,de

a publiainpie journal de Physique ;,tomet4,9,, 4legp £.4.7:,a,ine,;u,i,t1'.eé.,,ri,ençes,su,i; la propagation du son,

Apeiuneavaiu?.eur.j.,,,t de prou v,er ,qu'elle se suit beaucoup erieux-à.f,raverOelibiS qU'à travers l'air.' f..)e ylrysielen' et-tafit2boucbé 4:Oreilles :de manière à 'ne' plus entendre les 'taï-tel-riens d'undmontre à 4,3 niillimètres de distance., par, les distinguer zahlue: beaucoup mieuig que s'il itt

hissé ses oreilles ouvertes , en emp1oya14 un cylindre ,de lois d_e.prs_lle 5 décimètres« de longueur, dont une extré-

931i).0 était ej ço.nl.gct .p:yeca ,tuontre, et P9,;\14.,e.aye& îles, par-

ties.du cartillage de l'oreille.

S'UR LA PROPAGATION DU SON.

467 d'une des galeries pratiquées dans ces carrières. Pendant ce tems il s' éloignait peu-à-peu du point

où la percussion avait lieu en appliquant une

oreille contre la masse de pierre. Bientôt il distingua deux Sons, dont l'un était transmis par la pierre et l'autre par l'air. Le premier s aflail3lissait beaucoup plus rapidement, à mesure que, l'obserVateur s'éloignait, cesse d'être

entendu 4. la distance de 134 pas (i)et le Se-, cond , auquel l'air servait de véhicule ne s'é-

teignit qu'à la distance de 400 pas. :de pins, le son transmis par la pierre, arrivait à l'oreille beaucoup plus promptement que celui dont la, propagation se faisait à travers l'air. Dans une autre expérience, M. Hassenfrau,a remarqué qu.e la dimension des pierres qui Composaient les masses, et le nombre des ,qui..en interrompaient la continuité, in-

fluaieie §-gr, Je, 41j.s-plige à laquelle son. cessait eeetend-r-P

.-.??OrrefleSliverses natures , tels que des

barrières de bp.j:s , et des suites de barres de fer., disposées sur une longueur plus onmoi.riS. con, eidér able , soLimis.4n1F. mêmes .expéxiences ont ttp difféduJags,dsi4ta4s-..ap,alogues , avec rence, que le son transmis par le bois, sepropageait-beaucoup plus loin que celui qui é.tairans-

mis par l'air. L'auteur a observe de phis .4-Fte,,l,axra:isIni.ssiOn,cla son à travers les corps solides, était sensiblement instantanée , du moins dans les distances auxquelles ses expériences ont été limitée, et dont la plus grande était de 210 pas .

(1) Le pas indiqué ici est de 2 pieds I= 8i centimètres.