Journal des Mines (1804-05, volume 18)
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ANALYSE. rique , avec lequel elle forme un sel amer ; elle n'est point précipitée de ses dissolutions dans les acides, lorsque celles-ci sont convenablement étendues d'eau , par les carbonates de soude et d'ammoniaque ; avec les alcalis caustiques, elle donne un précipité insoluble dans .un excès d'alcali , mais très-dissoluble dans le carbonate d'ammoniaque. Une seule propriété, celle de retenir de l'acide carbonique même après une forte calcination, semble devoir faire exclure tout parallèle avec la magnésie. Car, suivant la plupart des chimistes , rien n'est plus facile que de priver par la calcination le carbonate de magnésie de son acide: Mais j'ai eu plusieurs fois lieu d'éprouver que ce résultat n'est pas si facile à obtenir qu'on se l'imagine généralement. L'identité avec I magnésie me paraît donc suffisamment constatée pour ne pas regarder la substance dont il s'agit comme une terre nouvelle. F. Pour compléter cette analyse, il restait encore à savoir combien les trois minerais de fer spathique contenaient d'eau et d'acide carbonique. A cet effet je calcinai 5 grammes de chaque çlans un creuset de platine. Le n'. 1. perdit par cette opération 1,7es7o , le 110. 2, 1,g'"'135, le n9., 3, Ces nombres, il est vrai, ne sauraient représenter l'eau et l'acide carbonique ; la perte en poids, occasionnée par leur dégagement, a dei être diminuée par la su-oxygénation du fer. En effet, le gaz nitreux produit par ces minerais, lorsqu'on les dissout d'a.ns l'acide nitrique, les précipités verts que l'on obtient de leurs dissolutions dans les acides sulfurique et muriatique , prouvent évidemment
E LA iarNE DE rrit , etc.
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que le fer y est peu oxygéné. Mais comme j'ai ,-ramené tous les produits de l'analyse à l'état où ils se trouvaient dans les minerais après la calcination. , il s'ensuit que les résultats doivent être comparables. Au reste, il est aisé de faire la correction convenable en admettant avec
M. Proust (i) , que le fer pour s'oxyder au minimum, augmente de 0,28 de son poids, et de o,48 pour s'oxyder au maximum, sans cependant rien décider sur la question des oxydations intermédiaires. Dans cette hypothèse les proportions s'établiront comme il suit :
Poids réel en grammes des produits obtenus
par l'analyse. Oxyde rouge de fer (2) Magnésie Perte par la calcination. Silice
3)05.
.
N°.3.
2145-
2)45
0,25. . . 0,70. . . o,63 1,70.
.
.
1,85. 0,00.
.
o,00. .
.
. o,o4
. grammes. 5,00. .
.
5,00.
.
. 5,00
.
. .
Totaux. .
2.
. .
1,83
Pour évaluer ces produits en parties centé,
simales , il ne s'agit que de multiplier par 20 les
nombres ci-dessus , ou , ce qui revient au même de reculer la virgule d'une place vers. (s) Journal de Physique, tome 59 , page 321. (2) Mêlé d'une très-petite quantité d'oxyde de manganè Voy. G.
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