Journal des Mines (1804-05, volume 18)
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. SUR DEUX MiTAUX
tems à une chaleur rouge ; l'alcali ayant en-. suite été dissout dans l'eau , prit 'une couleur orange foncé ou jaune-brun , mais une grande
partie de la poudre n'avait pas été dissoute.
Cette poudre, digérée dans l'acide muriatique; donna une couleur bleue foncée qui passa ensuite au vert olivâtre foncé, et enfin en continuant la chaleur, au rouge foncé. La portion non dissoute par l'acide marin , fut traitée comme ci-devant par l'alcali ; et par l'action alternative de l'alcali et de l'acide, le tout de-
vint soluble. A chaque opération une petite
.
quantité de silice fut prise par l'alcali ,
et
core une petite portion de -l'autre métal.
Si.
comme .cela eut lieu jusqu'à ce que la totalité de la partie métallique fût dissoute , il semble qu'elle dut être combinée chimiquement. Les solutions alcalines contenaient l'oxyde d'un métal volatil non encore annoncé, mais que je vais maintenant faire connaître, et en-
cette dissolution est gardée pendant quelques semaines , le dernier se sépare spontanément sous la forme de flocons très-légers d'une couleur obscure. La dissolution acide contient les deux métaux, mais principalement celui dont ont parlé les chimistes Francais. tes propriétés qu'ils ont observées dans ce 'dernier métal, sont, de donner une couleur rouge au fil triple de platine et -
.d'ammoniaque , de ne point être altéré par le muriate d'étain , .et de donner avec l'alcali pur un pécipité cenn: brun, foncé.:,M. Vauquelin ajoute aussi qu'il est précipité par la noix de gale et par le prussiate de .potasse mais j'attribue plus volontiers ces précipités
Tnouvi.'s DANS LA POTID.R.E NOIRES etc.
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à quelque matière étrangère, et probablement au fer. Comme il est nécessaire de donner un nom aux corps qui n'étaient pas connus, et qu'il est convenable de désigner par ce nom quelquesunes de leurs propriétés caractéristiques, je serais disposé à appeler ce métal iridiunz , à cause de la variété frappante des couleurs qu'il présente , lorsqu'il est dissont dans l'acide Mu-
riatique. Pour obtenir 'unedissolution de ce métal par
l'acide muriatique dans l'état de pureté , j'ai
essayé de la faire cristalliser. Par une lente évaporation de la dissolution, il se produisit une masse cristalline qui ne présentait aucune forme régulière. Mais cette masse desséchée sur le papier à filtrer et dissoute dans l'eau:, donna, par une évaporation ménagée comme la première fois, des cristaux octaèdres très-distincts. Ces cristaux dissouts dans l'eau, donnèrent une dissolution rouge foncé tirant -à l'orangé. Avec une infusion de galles, il ne. se forma aucun précipité ; mais la couleur fut instantanément et entièrement détruite. Le muriate d'étaiiÉ, le carbonate de soude , et le prussiate d&potasse , produisirent à peu près le même effet. L'ammoniaque pur précipitait l'oxyde; mais probablement pour l'avoir employé avec excès, je trouvai qu'il en retenait en dissolution une portion qui lui donnait une couleur :pourpre. Les alcalis fixes purs précipitaient aussi la plus grande partie de l'oxyde ; mais ils peuvent en retenir une partie qui leur donne une couleur jaune. Tous les métauX que j'ai esayés, excepté l'or et le platine, produiF3