Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1804-05, volume 18)

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SUR PEU1X MÉTAUX

saient un précipité noir ou brun dans la disso: lutiori rnuriatique qui perdait sa couleur en.

même - tems. L'iridium peut être obtenu à l'état de pureté, simplement en exposant les cristaux octaèdres à la chaleur qui chasse l'oxygène et l'acide muriatique. Il paraît d'une couleur blanche, et ne put être fondu par quelque degré de feu que j'aie pu lui appliquer.

etc. 87 , par aucun moyen, m'assurer de la présence TROUVES DANS LA POUDRE NOIRE

de ce métal. Après que l'alcali superflu a été neutralisé par un acide, la dissolution de plomb

yprodtiirun précipité pâle et couleur de chamois, air lieu du jaune brillant que donne le

chrônie. Mais comme c'est à ce chimiste célèbre que no:us:sommes redevables de la connaissance

l'iridium sur la coupelle, sous la forme d'une poudre noire grossière, le cuivre' forme avec lui .un alliage. très - malléable , qui après la

du chi-Orne, entre autres 'découvertes importantes, ik.,Tr'est pas impossible que quelques espèces dé platine puissent contenir cette substance entre-les autres corps ordinairement mêlés avec. lui. Dans le moment même où l'on' opère-ladissolution:,de la masse alcaline sèche qui est, :dans le creuset , il se produit une

dre que dans le premier cas. Il peut s'unir à

dégagement d'un oxyde métallique très-volatil',

Je ne pus le combiner ni avec le soufre , ni avec l'arsenic. Le plomb s'y unissait facilement, mais il se séparait par la coupellation; laissant

coupellation avec addition de plomb, laisse une petite portion d'iridium, mais beaucoup moin-

odeur Particulière et piquante. Cette odeur, comme je l'ai découvert depuis , provient du

, à l'argent, et l'alliage reste parfaitement malléable. L'iridium n'en est pas séparé par la coupellation, mais il donne à la surface du bouton

et comme cette odeur est un de ses caractères les plus distinctifs , .je serais disposé à donner au métal le nom d'osmium. Cet oxyde peut être -séparé de l'alcali par un acide, et obtenu en,dissolution dans l'eau par la distillation. L'acide sulfurique , comme le moins volatil, est le plus convenable pour cet objet.' Mais comme il est possible qu'il passe un peu de cet acide, il est convenable de re-

une couleur brune et terne. IL ne paraît pas parfaitement combiné avec l'argent, mais seu-

lement disséminé dans sa masse à l'état de poudre

fine. L'or allié à l'iridium n'en peut être débar: rassé par la coupellation. , ni par, tinquartation avec l'argent. Le composé estmalléable , et ne diffère pas . beaucoup par la ,couleur de l'or pur, quoique la proportion de l'alliage soit très-forte. Si l'or ou l'argent sont dissouts, l'iridium reste sous la forme d'une poudre noire. La dissolution alcaline jaune , dont j'ai parlé précédemment comme contenant un oxyde métallique différent du premier , est considérée

par M. Vauquelin , comme une dissolution. d'oxyde de chrome dans l'alcali ; mais je 11'4

distiller doucement le 'produit pour obtenir l'oxyde bien pur. La solution obtenue par ce moyen est sans couleur ; elle a un goilt douceâtre , et la forte odeur ci-devant mentionnée ;elle ne fait pas passer au rouge le papier coloré en bleu par les violettes ; mais exposé à sa vapeur dans une fiole , le papier perd beaucoup de sa couleur bleue et passe au gris.

Comme une partie de cet oxyde se dégage

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