Journal des Mines (1804-05, volume 18)
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« SUR UNE NOUVELLE ESPÈCE
de faire une fracture régulière, dans une direction quelconque, cependant la cassure montre que les lames cristallines, ou collections de mollécules , sont situées préalablement aux faces d'un cube.
Sa dureté est inférieure à celle de l'oxyde peu attirable. Sa pesanteur spécifique est très-petite ; je ne l'ai trouvé que de 3,961.
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Sa raclure est plus rouge que celle de l'oxyde
de fer peu attirable, mais elle n'a pas la teinte jaunâtre qu'on remarque dans ia poussière de l'hématite. C'est à cette espèce qu'il faut rapporter Peisen - bolimmer ( fer micacé ) des Allemands,
lorsqu'il n'est pas attirable ,: lorsqu'au contraire il agit sur le barreau aimanté , il appartient à l'oxyde peu attirable. Dans le premier cas, cet eisenglimmer est en lames min-
ces , qui sont très-brillantes , mais d'une forme indéterminée- : il accompagne fréquemment l'hématite ,et présente l'aspect dont nous avons
M'OXYDE DE FER.
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( fer oxydulé de M. Haiiy ) est en masses
amorphes et irrégulières, il contient quelquefois de l'oxyde cubique dont nous parlons ici : et dans ce cas, cet oxyde diminue l'action du
fer oxydulé sur le barreau aimanté, et cela à proportion de sa quantité. Sa présence peut être aisément rendue sensible par la trituration; on le voit alors sous forme d'une poussière rouge, au milieu de la pousssi-ère noire de la mine attirable. Parmi les diverses sortes de minerai de fer de Gellivare , dans la Laponie Suédoise, qui ont été apportées ici par M. Smiedenstierna , habile minéralogiste Suédois, il y en a quelques-unes composées d'oxyde cubique si pur, qu'elles n'agissent point du tout, ou du moins très-peu, sur le barreau aimanté : et l'on voit d'une manière certaine que les particules de ces minerais appartiennent à l'espèce dont nous traitons ici, par les stries qui se croisent à an-
gles droits sur la surface , et qu'on aperçoit même dans l'intérieur de la substance. Dans
parlé. Si,' lors de la formation de l'hématite, quelques particules de l'oxyde de fer dont elle est composée, contiennent moins d'oxygène,
d'autres échantillons, l'oxyde cubique est mêlé
elles formeront l'oxyde cubique dont nous par-
qui ont l'habitude de voir cette sorte de minerai, et qui font usage de la loupe ( sans le secours de laquelle un grand nombre d'objets
lons ici ; et quelques hématites , quoique ayant une cristallisation indéterminée , et étant réellement d'une espèce différente de l'oxyde cubique de fer, montrent par la cou-
leur et le brillant de leur surface, une tendance ou rapprochement vers cet oxyde. Lorsque l'oxyde très - attirable et octaèdre
en plus ou moins grande quantité, avec l'espèce en octaèdre et ces échantillons se trouvent alors moins ou pies attirables à l'aimant. Ceux
intéressans échappent au minéralogiste) , peuvent aisément distinguer l'oxyde cubique dans un échantillon ; et cette connaissance peut devenir d'une grande importance ; car il pourrait bien se faire que la qualité du fer qu'on obtient'
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