Journal des Mines (1804-05, volume 18)
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PICOTAGE ET CUVELAGE DES PUITS , etc.
sister à la pression de l'eau, on diminue clans le fiwt-niveau ( vers le bas du réservoir) les dimensions du puits , et au lieu de lui donner 2,23 m. de côté en carré, on ne lui donne que 1,94 in., et l'on cloue dans les coins de petites pièces de bois en forme de prisme triangulaire
( isocèle rectangle. ) , dont le grand côté est
tourné vers le centre du puits.
Je crois qu'on préviendrait d'une manière plus efficace les effets de la grande pression, en donnant au puits la forme d'un carré long , au lieu de celle d'un carré parfait : sa longueur , dans oeuvre , serait de 3 mètres , et sa largetrr de 1,1. On diviserait cet espace en trois compartimens par deux cloisons placées en travers , et dont l'épaisseur serait de 0,18 mètres : une d'elles serait à o,44 m. d'un des petits côtés du carré long, et l'autre diviserait l'espace restant en deux compartimens qui auraient chacun 1,1 mètre de côté en carré. Le premier compartiment servirait pour les échel,. les 3 et chacun des deux autres servirait de passage à une des deux tonnes par lesquelles on élève la houille. Outre elle que cette disposition rendrait le boisage plus solide' serait encore économique , vu qu'on pourrait alors employer des bois d'une moindre épaisseur.
La cherté du bois dans le Département du Nord, les frais de l'épuisement des eaux, le nom-
bre des ouvriers qu'il faut employer au foncement des puits, etc., rendent ce travail fort dispendieux. On estime qu'un puits, avant d'avoir atteint la houille, revient à un.e centaine de mille francs : il y entre pour environ 25 ou 3o,000 fr. de bois. Le puits de la Bleuse-borne a coûté ,m'a-
t-on dit, plus de 3oo,000 fr. Ces dépenses font qu'on ne peut multiplier à Anzin les puits autant qu'on le ferait ailleurs, et qu'il faut se résoudre à s'étendre par de longues galeries autour du même puits, quoique le transport de la houille, dans l'intérieur des mines, devienne alors beaul coup plus dispendieux.
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EXPÉRIENCES 6' u R la fusibilité de divers mélanges des Substances miné, ales simples que l'on emploie le plus ordinairement en métallurgie. Faites à Freyberg par LAMPADIUS. 1798 13oo (1).
CES expériences ont eu pour objet de déterminer le degré de fusibilité des mélanges de diverses substances métalliques , et des substances terreuses qui les accompagnent, ou que l'on ajoute comme fondans dans leur traitement. Elles peuvent fournir des données au métallurgiste, pour faire l'alliage le plus convenable des matières qu'il doit fondre. Elles ont été commencées sous la direction de l'illustre Gellert , un des plus savans métallurgistes _du siècle dernier, et directeur des fonderies de .la Saxe. Les matières que. l'on soumettait à l'expérience étaient triturées et bien broyées ; on les mêlait ensuite convenablement, et on mettait une partie de chaque mélange dans un creuset
d'argile, et l'autre dans'un creuset brasqué.::l'argile des creusets était blanche et infusible (i ) Extrait du Traité de Métallurgie de l'Auteur ( Hand-
buch der allgemeine eittenhiozde), tome t, page 127 et suiv.