Révisions de la page | Historique de transcription | Journal des Mines (1804-05, volume 18)

ET ,LE PALLADITJAI. 188

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fort Lien dans les alcalis fixes, et finit Par leur donner une teinte jaune. Enfin le. muriate a.mmoniacal n'y occasionne aucun précipité, et si l'on verse ensuite dans le mélange une dissolution de platine, il s'y forme un précipité jaune de sel triple, tandis qu'il serait rouge si c'était de l'iridium ; OJ1 peut encore distinguer le rhodium de ce dernier métal, par la propriété qu'a l'acide sulfureux de décolorer les dissolutions rouges, vertes et bleues d'iridium, tandis qu'il n'occasionne aucun changement sensible dans Celle de rhodium. Une méprise m'empêcha de continuer le procédé décrit dans le Mémoire pour obtenir ,le palladium et je fus obligé de suivre celui, qui a, été publié dans les Annales de Citinzie, -vol. 52, pag. 52; je versai donc dans la dissolution. alcoolique du prussiate de soude qui forma un précipité brun verdâtre. Ce précipité recueilli

sur un filtre, fut chauffé au -rouge dans

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creuset ; on se servit ensuite de l'acide nitrique

pour dissoudre le résidu. Une portion seulement fut attaquée, et la dissolution donna, par le sel ammoniac , .un précipite semblable k' celui que l'on obtient avec le platine ; mais if me

parut un peu plus soluble. Ce précipité séparé de la liqueur surnageante et dissout dans, l'eau, donna par le sulfate vert de fer,, après deux ou trois jours, un dépôt peu abondant d'une matière grise pesante, et ayant. un éclat métallique terne. La portion 'clu' résidu du prusSiate , qui n'avait pas été attaquée par l'acide nitrique, fut

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dissoute sans résidu par l'eau-régale. Elle ne donna point, par le sulfate vert, de dépôt semblable à celui dont je viens de parler , et que je soumis aux expériences suivantes. Une portion chauffée au chalumeau , prit un. éclat métallique très-brillant, Mais ne se fondit point; pour empêcher qu'elle ire fût enlevée par le courant d'air, elle avait été exposée à la chai leur au milieu d'un globule de borax. Ce derL nier prit une teinte jaunâtre comme celle que lui donne le fer. Un peu de soufre communiqua au métal une grande fusibilité. Chauffé seul et pendant Ion g-tems , il perdit son sou-

fre et redevint solide ; clans cet état il était

ductile. Une autre portion dissoute dans l'acide nitrique pur, lmi communiqua une couleur brune claire; évaporée à siccité, elle laissa un résidu d'un brun rougeâtre qui fat redissout avec un peu de peine dans l'acide nitrique. Cette disso-. lution , dont on avait fait évaporer la plus grande partie de l'acide surabondant, ne donnait aucun précipité par le sel ammoniac. Par le prussiate de soude, elle donnait un précipité jaune verdâtre, et par le sulfate vert de fer, un dépôt métallique. On voit que ces propriétés sont celles que M. Wollaston a indiquées comme

appartenant au palladium, et l'on doit conclure avec lui que cette substance est un métal particulier. Je ne dois pas oublier de faire remarquer que le précipité formé par le muriate ammoniacal, et dont j'ai obtenu le palladium , semblait

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