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Journal des Mines (1804-05, volume 18)

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secondaire 5 la disposition des couches est telle que l'indique le profil ci-joint (1). Dans le bas et presque au pied, on trouve une immense quantité de fragrnens de grès quartzeux , lequel sert souvent de mur aux couches de bois bituminisé dela liesse et de quelques autres droits (2). 'Au-dessus se 'trouve Une puissante couche de terre alumineuse ( hitumen- spissaxylon .friabile (et aluminare Wern. ) (3).

On dit que son épaisseur est de dix mètres et plus , et qu'on l'exploitait autrefbis par des

puits ; mais la partie que j'en ai vu n'avait qu'un peu plus de deux mètres. Cette terre

alumineuse est extrêmement pure, et d'un. brun noirâtre clair. Au - dessus d'elle se trouve une couche épaisse de moorkohle (bitumen-spissaxylon densunz, Wern. ), qui est très-fendillée, encore rien qui soit mieux fait sur le gisement d'une espèce en général. 3e saisis d'autant plus volontiers cette occasion de rendre justice au talent de M. Mohs, que je dois beaucoup de reconnaissance à ce savant : il a bien voulu guider mes pas dans les premières tournées minéralogiques que j'ai faites': il me permit de l'accompagner , et c'est en le voyant faire, la que j'ai cherché à apprendre comment il fallait observer

nature. (1) Ce profil a été oublié dans l'ouvrage allemand d'où nous tironk cette Notice. (a) Le grès quartzeux est formé :de grains roulés de quartz , dent. la. grosseur e:xcède souvent celle d'une noi-

sette : ces ea-iiis 'sont -agglutinés pat un ciment quartzeux' q qui approche st-hivent du hoileteiri des Allemands, mais quelque analogie avec le qui., sous d'autres. rapports grèS-dont on pave l-eS'r nes de Paris (35 Voyez à la fin de cettdeOttce'j',U;ne note sui- les diverses sortes de boi,eituniinises; .2.. omt Cette terre aluntinolise fait partie. r

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et

SUR LA MONTAGNE DE RTNGEKUHLÉ:

et 'qu'on ne peut par conséquent obtenir' qu'en

petits morceaux. On ne l'emploie que pour

griller la terre bitumineuse. Cette sorte de bois bituminisée est très-caractérisée , et sa partie Supérieure présente- quelque peu de bois bitu-

mineux proprement dit ( hitzznzen .spissax,yIon vulgare, Wern. ). Le tout peut former une

couche de cinq à six mètres d'épaisseur: elle est exploitée à ciel ouvert. Au-dessus, se trouve mi

banc d'argile, dont la partie inférieure est une vraie argile à potier : dans sa partie supérieure, elle est mêlée de sable et passe enfin au sable

et toujours en s'élevant, on pur. une couche Ensuite' de grès quartzeux: les .11-Ombreux fragmens répandus dans la terre végétale en indiquent l'existence, et c'est peut-être le seul gîte de cette pierre dans la montagne. La couche d'argile a environ quatre mètres : dans sa

partie supérieure, je trouvai les échantillons les -plus caractérisés de bois pétrifié, et vraiseniblaLiement ils sont en communication avec le grès. quartzeux. Cependant on m'a dit qu'il s'en trou-, vait aussi dans des endroits plus profonds. Ces morceaux sont à l'extérieur d'un blanc gris/à-. tre , et Ont la forme de troncs, de branches et de racines ; les nuances de brun noirâtre plus,.

OU moins foncé, qu'on voit dans la cassure, indiquent la texture ligneuse. Je regarde encore la couche d'argile comme.

.le gîte des géodes de fer argileux (Jérrum ochra-

eeum argilaeceum), qu'on trouve à la surface de la terre dans cette partie. Elles sont oblongues ou aplaties ; elles ont deux à trois décimètres de diamètre : leur extérieur est d'un gris jaunâtre, tendre et mêlé de sable : l'intérieur Yolunte 18.

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